tag:blogger.com,1999:blog-40521209273464426172024-03-13T09:50:38.190-07:00Ecole Numérique Sans Ondes Wifi - ENSOWAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.comBlogger18125tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-27291258212881505322018-02-06T00:33:00.002-08:002018-02-06T00:37:34.580-08:00Ecrans, smartphones, tablettes: comment un sommeil poubelle transforme nos enfants en zombies<div style="text-align: justify;">
Nous partageons ici un article de nos amis belges paru dans le magazine levif.be. Cet article résume les multiples avertissements et alertes lancés depuis quelques années déjà sur l'impact négatif des écrans sur le développement neuronal, cognitif, psychologique et social de nos enfants en pleine croissance. Nous adultes faisons encore partie de la dernière génération qui a eu la chance de grandir sans que notre attention soit constamment éclatée entre plusieurs écrans et des dizaines d'onglets ouverts simultanément dans nos navigateurs. Nous avons encore connu la liberté d'être indisponible, le luxe d'être en contact direct avec le réel la plupart du temps, sans passer par un écran interposé. Nous avons encore appris à lire sur un support papier. Beaucoup de nos chérubins font leurs premiers pas de lecture sur les écrans en hypertexte ce qui met en oeuvre une lecture non-linéaire et n'entraîne pas le cerveau des enfants à l'attention nécessaire pour une lecture consciencieuse.</div>
<a name='more'></a><span style="text-align: justify;"><br /></span>
<span style="text-align: justify;">On peut donc se poser la question de l'utilité de l'outil "écran" pour les activités pédagogiques, tout en concédant que cet outil est parfaitement justifié pour certaines applications pédagogiques particulières et dédiées. Mais à la lumière des connaissances scientifiques qui commencent à s'amasser autour de cette question, est-ce qu'il n'en va pas de la responsabilité de l'Education Nationale de justement limiter les usages des écrans sachant que les enfants en usent et abusent déjà pendant leur temps libre...?</span><br />
<br />
Voici donc l'article en question: (sur <a href="http://weekend.levif.be/lifestyle/beaute/psycho/ecrans-smartphones-tablettes-comment-un-sommeil-poubelle-transforme-nos-enfants-en-zombies/article-normal-791457.html?utm_source=Newsletter-02/02/2018&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter-RNBGEZHNFR&M_BT=20153729144718">levif.be</a>)<br />
<br />
<h5 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; clear: both; font-family: Georgia, "Bitstream Charter", serif; font-weight: normal; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<strong style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Hyperconnectivité, cyber-stimulants, addictions : six enfants belges sur dix se couchent avec leur smartphone. Résultat : un sommeil » poubelle » qui agit sur eux comme des jetlags à répétition. Décryptage de ces mammifères nocturnes.</span></strong></h5>
<div>
<h5 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; clear: both; color: black; font-family: georgia, "bitstream charter", serif; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; font-weight: normal; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">La fatigue en classe, nouveau fléau du siècle ? Oui, à en croire les différentes études sur le sommeil, qui montrent à quel point la nuit n’est pas de tout repos pour les écoliers belges. Alors qu’elle devrait idéalement durer neuf heures trente en moyenne pour être réparatrice, on semble loin du compte chez beaucoup : globalement, six jeunes sur dix n’atteignent pas le temps de détente nocturne requis pendant les jours de la semaine, selon l’enquête HBSC (Health Behaviour in School-Aged Children) réalisée en Fédération Wallonie-Bruxelles, en 2014, sur les 5e et 6e primaires et dans le secondaire. Pourtant, dormir est primordial pour la santé, au point que l’on y consacre un tiers de sa vie… Sauf qu’à l’ère 2.0, l’insomnie semble s’ériger en nouveau modèle pour beaucoup de Belges, toutes générations confondues.</span></span></span></h5>
<strong style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span></strong>
<br />
<h5 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; clear: both; color: black; font-family: Georgia, "Bitstream Charter", serif; font-weight: normal; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<strong style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><strong style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">30 % des kids manquent de sommeil à l’école primaire, contre 85 % en secondaire.</strong></span></span></strong></h5>
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span></span>
<h5 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; clear: both; color: black; font-family: georgia, "bitstream charter", serif; font-weight: normal; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Or, chez les kids, le sommeil est un facteur essentiel dans le développement physique et mental. C’est pendant qu’ils dorment qu’ont lieu la sécrétion de l’hormone de croissance et la maturation du système nerveux. Mais le temps et la qualité du moment passé au lit, pour les jeunes, chutent drastiquement, au point que l’on constate une perte de vingt minutes par nuit depuis quinze ans. En cause ? L’hyperconnectivité, en passe de révolutionner tous les codes de l’hygiène de vie quotidienne. Chronophage et insidieusement addictive, elle transforme sournoisement beaucoup d’enfants en petits sédentaires avant l’heure, armés pour 70 % d’entre eux de leur propre smartphone et/ou tablette, sur lesquels ils passent en moyenne une heure quinze par jour (sondage Dedicated 2016). Un hobby énergivore qui s’ajoute aux autres temps d’écrans, dénoncés depuis de nombreuses années par les spécialistes. Et les chiffres ont de quoi empêcher de fermer l’oeil : nos rejetons passeraient en moyenne deux heures devant la télévision, couplées à une heure de jeu vidéo (82 % des ados y joueraient une heure par jour, à noter que les filles s’y adonneraient deux fois moins). Au total, cela représenterait quatre heures quotidiennes derrière les écrans.</span></span></span></h5>
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span></span><div>
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><h5 style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; clear: both; color: black; font-family: georgia, "bitstream charter", serif; font-weight: normal; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Injonctions à réseauter, besoin de se surpasser en jouant en ligne, envie de s’évader devant une série… tout est prétexte à se plonger dans ces pseudo-soupapes dès le retour de l’école. Si elles peuvent réellement faire du bien, elles sont également sources de comportements compulsifs, parfois jusqu’à des heures avancées de la nuit. » C’est le smartphone qui a marqué le vrai virage. La télé et la console de jeux sont beaucoup plus faciles à surveiller. Idem pour le téléphone fixe, sur lequel des générations d’ados se ruaient après 16 heures, pour rester en lien avec leurs copains qu’ils venaient à peine de quitter. Ce qui révolutionne le contrôle parental, c’est, d’une part, que le téléphone mobile est un objet individuel, et non familial, et d’autre part, qu’ils y ont eux-mêmes un rapport complexe… pas simple d’instaurer des règles si on est soi-même hyperconnecté après le boulot ! « , regrette Diane Drory, psychologue et spécialiste de l’enfance.</span></span></h5>
<div style="font-weight: bold;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span></div>
</span><div class="row" style="background: rgb(255, 255, 255); border: 0px; color: #333333; font-family: georgia, "bitstream charter", serif; font-size: 16px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"></span><div class="article-body span8" style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><h5 style="background: transparent; border: 0px; clear: both; color: black; font-weight: normal; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Un doudou digital maléfique</span></strong></span></h5>
</span><div>
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><h5 style="border: 0px; clear: both; color: black; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; font-weight: normal; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">D’où la difficulté pour certains d’entre eux à comprendre qu’il y a péril en la demeure. » Pris par un rythme de travail soutenu et installés dans des habitudes dont ils ne réalisent pas qu’elles sont néfastes, comme le dîner tardif, les adultes banalisent l’heure du coucher différée ou encore l’utilisation des smartphones après le repas. Or, il faut nécessairement discipliner la routine quotidienne en semaine. Les enfants sont débordés ! Entre des horaires scolaires beaucoup trop lourds, des devoirs interminables qu’on leur demande de réaliser à la maison, des week-ends consacrés aux activités et aux sorties, il s’agit de maltraitance. Et le mot est loin d’être exagéré ! « , s’insurge l’experte, atterrée devant les chiffres qui en disent long.</span></span></span></span></h5>
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span></span></span>
<br />
<h5 style="border: 0px; clear: both; color: black; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; font-weight: normal; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Et de dénoncer des comportements inappropriés, quand on lui rappelle les observations de la dernière enquête SMART.USE en Fédération Wallonie-Bruxelles, datant de 2016. Elle montre notamment que plus de six jeunes sur dix consultent leur smartphone dans les quinze premières minutes après le lever. » Si on n’éduque pas son enfant à l’utilisation des écrans, télévision comprise, il repoussera sans cesse les limites. C’est aux parents à instaurer des règles claires afin que leur progéniture ne devienne pas une génération zombie en décalage horaire permanent ! « , insiste la psychologue. Selon le sondage Dedicated, un môme sur trois n’aurait jamais reçu d’interdiction parentale. Pas étonnant, dans ce contexte, que 60 % des kids emmènent leur smartphone sous la couette. Conséquence directe : 30 % d’entre eux manquent de sommeil à l’école primaire, contre 85 % en secondaire. Or, la dette de repos est loin d’être anodine chez ces êtres en pleine croissance. » L’écran devient une sorte de compagnon indéfectible dont on ne se sépare plus, au point de reléguer la peluche fétiche au rang d’objet ringard que l’on troque contre son doudou digital « , déplore Diane Drory. Or, si un nounours apaise et favorise l’endormissement, le smartphone, lui, consume l’énergie du petit, quel que soit son âge.</span></span></span></span></h5>
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"></span></span></span></span><div>
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"></span><h5 style="border: 0px; clear: both; color: black; font-weight: normal; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Clémence Peix-Lavallée, experte scientifique en gestion du stress du sommeil, sophrologue et auteure du récent ouvrage <em style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Bien dormir sans médicaments. Enfin, je dors ! (lire par ailleurs)</em>, n’y va pas par quatre chemins. Pour elle, le message est clair, le » junk sleep « , ou sommeil poubelle, entame considérablement le repos dont le cerveau a besoin pour récupérer et fonctionner de façon optimale. » A mon cabinet, tous les ados se plaignent de piquer du nez en cours, de dormir en classe sans pouvoir lutter. En découlent une baisse de concentration, de mémorisation, des difficultés d’apprentissage, des troubles de l’humeur, une augmentation du risque de dépression, la prise de poids. Sans oublier la susceptibilité à fleur de peau, l’irritabilité et le pessimisme, jusqu’aux idées noires. » De quoi faire réfléchir avant de saboter ses nuits à coups de présence sur les réseaux sociaux ou de zappette sur la télé.</span></span></span></span></span></span></h5>
<div style="font-weight: bold;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span></span></span></div>
<h5 style="border: 0px; clear: both; color: black; font-weight: normal; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<strong style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">Des mômes nomophobes</span></strong></span></span></span></h5>
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"></span></span></span><br />
<div>
<h5 style="border: 0px; clear: both; color: black; line-height: 1.5em; margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; font-weight: normal; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
<span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">La dernière enquête du HBSC pointe d’ailleurs les conséquences de la fatigue sur le comportement des élèves en termes de troubles de concentration, de l’attention, et de risque plus élevé de décrochage scolaire. Diane Drory, elle, met en garde contre la nomophobie chez les kids, ou la peur d’être séparé de son téléphone mobile… et donc des autres. » D’où l’importance d’apprendre à nos enfants à déconnecter de temps en temps, à installer de bonnes habitudes. Il est crucial de cesser de faire de cet appareil un objet d’asservissement. » Car à voir le comportement des jeunes, ils en seraient plus esclaves qu’ils ne le croient : la plupart n’éteignent pas leur smartphone, où qu’ils soient (87,1 %), ni la nuit (81,8 %), l’utilisent quand ils mangent seuls (88,1 %), aux toilettes (82,7 %), au lit (89,4 %), plus longtemps que prévu (88,9 %), en regardant un programme intéressant à la télé (87,8 %)… » Cela peut altérer la santé mentale. Angoisse ou stress quand ils ne peuvent pas utiliser leur mobile ou, a contrario, une immense satisfaction quand c’est le cas. Certains enfants/ados ont besoin de leurs smartphones pour se sentir bien. Il y a matière à s’inquiéter, encore plus si c’est la nuit. Il faut réapprendre à dormir « , constate Clémence Peix-Lavallée. Amener son enfant à rester maître de son smartphone serait le premier pas d’une consommation raisonnable et raisonnée de l’appareil qui, bien utilisé, peut être un formidable outil. De quoi dormir sur ses deux oreilles, pour lui comme pour ses parents.</span></span></span></span></span></span></h5>
<div style="font-weight: bold;">
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><strong style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span></strong></span></span></div>
</div>
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;"><span style="background: transparent; border: 0px; color: #003366; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span><br />
<div style="font-weight: bold;">
</div>
</span></div>
<span style="background: transparent; border: 0px; margin: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">
</span><div style="font-weight: 400;">
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="font-weight: bold;">
</div>
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/15283901400563569170noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-77640791006276346202015-12-13T08:00:00.000-08:002015-12-13T08:00:05.914-08:00La lecture sur écran rend-elle idiot ? <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://i.kinja-img.com/gawker-media/image/upload/s--T1AVWIz---/c_scale,fl_progressive,q_80,w_800/197h63uixa7d5jpg.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://i.kinja-img.com/gawker-media/image/upload/s--T1AVWIz---/c_scale,fl_progressive,q_80,w_800/197h63uixa7d5jpg.jpg" height="115" width="200" /></a></div>
Il n'est pas besoin de montrer que l'Education Nationale ignore délibérément le savoir accumulé par les sciences cognitives et les neuro-sciences en matière <b>d'impact des nouvelles technologies sur l'intelligence, l'attention et la mémoire de nos enfants</b>. Nous avons déjà publié un article du neuro-scientifique Michel Desmurget sur <a href="http://www.ensow.fr/2015/05/les-ecrans-et-le-developpement.html" target="_blank">« Les écrans et le développement intellectuel et social des enfants »</a>. Leurs études mettent sérieusement en péril l'idée comme quoi l'introduction massive de tablettes à l'école aura un quelconque impact positif sur les compétences de lecture, l'attention et la mémorisation des enfants<br />
<br />
Les sciences cognitives nous apprennent dans la vidéo qui va suivre que <b>la lecture a l'écran induit un autre type de
lecture, moins linéaire, moins concentrée</b> : les écrans vont-ils à terme
diminuer ou modifier nos facultés intellectuelles ? Le contenu est-il
inéluctablement formaté par le contenant ? La réponse est sans équivoque: Oui, <b>la lecture à l'écran n'est pas du tout souhaitable pour un lecteur censé s'approprier intellectuellement le contenu du texte lu sur écran !</b><br />
<br />
Voici la conférence d'Alain Giffard, très complète, très en nuances et éminemment intéressante et enrichissante: (quelques citations d'Alain Giffard en-dessous de la vidéo)<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/sFdjMl0V8M0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/sFdjMl0V8M0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<div class="rtejustify">
<span lang="EN-US"></span><br />
<a name='more'></a><span lang="EN-US">« La lecture numérique s’effectue donc dans le cadre de
cette technologie par défaut.<b> L’acte de lecture numérique est compliqué
et difficile</b>. Ces difficultés, soulignées par les psychologues et les
cogniticiens, sont de tous ordres: la visibilité du texte sur l’écran,
la typographie et la mise en page, le détournement de l’attention par
les bifurcations de l’hypertexte, l’absence d’intégration des opérations
de lecture qui empêche le lecteur de projeter son modèle de
compréhension du texte lu. Le lecteur doit en permanence recadrer son
idée du texte au risque d’oublier les versions antérieures, et donc de
couper le fil de lecture. Les principales conséquences de ces
insuffisances technologiques sont<b> la surcharge cognitive,
</b>fondamentalement opératoire, <b>et la désorientation du lecteur.</b></span></div>
<div class="rtejustify">
<span lang="EN-US"></span></div>
<br />
<span lang="EN-US">Ce point est crucial parce qu’il explique que le
lecteur de la lecture numérique, à la différence du lecteur de la
lecture classique, a aujourd’hui la tâche et la responsabilité, au cours
de l’opération de lecture, de faire advenir une sorte de
technologie-mouvement, opération qui ne peut évidemment que surcharger
la lecture. »</span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-48449501046612229092015-12-12T03:18:00.000-08:002015-12-13T01:05:23.374-08:00Crise de confiance: le lobbying industrielL'article "<a href="http://positivr.fr/greenpeace-lobby-cop21-piege-scientifiques-corruption/" target="_blank">Greenpeace piège des scientifiques prêts à se faire acheter !</a>" nous confirme la triste réalité de l'indépendance scientifique telle que nous l'avons analysée dans notre article "<a href="http://www.ensow.fr/2015/06/ignorer-les-signes-avant-coureurs.html" target="_blank">Ignorer les signes avant-coureurs</a>". Ce qui est vrai ici pour des scientifiques se faisant acheter pour produire des articles climato-sceptiques ou pro-énergies fossiles pour le compte de grands groupes industriels est bien sûr tout aussi vrai pour l'industrie des technologies sans fil, notamment pour les opérateurs comme France Télécom (dont l'état français est actionnaire).<br />
<br />
Voici l'article orginal reproduit dans son intégralité:<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
« <i><b>En matière de climat, le spectre des lobbys n’en finit plus de planer au dessus de nos têtes. En coulisses, tout serait mis en oeuvre par une poignée de puissants pour que les décideurs ne prennent pas les mesures qui s’imposent et préservent les sacro-saintes énergies fossiles. En mauvais français, on appelle ça du lobbyisme : il faut faire pression, quitte à mentir, quitte à payer ! Une sorte de menace fantôme sournoise, impalpable… mais bien réelle : à l’occasion de la Cop 21, les équipes de Greenpeace viennent enfin de prendre des scientifiques la main dans le sac ! Un superbe coup d’éclat qui vaut bien quelques explications.</b></i><br />
<br />
Le 8 décembre dernier, Greenpeace a révélé à la presse la correspondance qu’elle a entretenu avec des scientifiques célèbres… mais dont l’éthique s’avère plus que contestable.<br />
<br />
Ben Stewart est en charge des relations presse pour Greenpeace au Royaume-Uni. Voici comment il a expliqué sa stratégie :<br />
<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Nous avons voulu savoir si, en amont de la conférence de Paris sur le climat, certains chercheurs du monde académique accepteraient d’être rémunérés pour rédiger et signer des rapports susceptibles de servir les intérêts d’industriels des fossiles, Et ce, en acceptant de cacher leur financement. </i>»</blockquote>
<i><b> </b></i>Ils ont voulu savoir… et ils ont su ! La réponse est oui ! Oui, il existe des scientifique renommés capables d’écrire ce qu’on leur demande. Oui, ces scientifiques malhonnêtes acceptent de faire ce job contre de l’argent. Et oui, ces scientifiques cupides sont prêts à mentir publiquement sur l’existence d’une transaction.<br />
<br />
Le premier à s’être fait piéger est William Happer, professeur émérite à l’université de Princeton et ancien haut-responsable au ministère de la recherche américain.<br />
<br />
Un militant de Greenpeace s’est fait passer auprès de lui pour un consultant en relations publiques (l’un des termes politiquement corrects utilisés pour désigner un lobbyiste). Voici ce qu’il lui a écrit :<br />
<blockquote class="tr_bq">
«<i> Notre client est une compagnie pétrolière du Proche-Orient inquiète de l’impact de la conférence climatique des Nations unies qui doit se tenir ce mois-ci. (…) Nous pensons que, vu votre travail important sur le sujet et votre poste à Princeton, un très court article écrit ou endossé par vous pourrait œuvrer fortement en faveur de notre client.</i>»</blockquote>
Réponse de William Happer : ok pour écrire un article vantant les bénéfices du gaz et du pétrole. Tarif : 250 dollars de l’heure à verser à une organisation climato-sceptique baptisée CO2 Coalition ! Et pas de problème quant à la confidentialité de la transaction. A ce sujet, voici ce que l’expert a précisé :<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Si j’écris l’article seul, je ne pense pas qu’il y ait le moindre problème à indiquer : “L’auteur n’a reçu aucune compensation financière pour ce texte”</i> »</blockquote>
Au fil de ses échanges avec le faux lobbyiste de Greenpeace, M. Happer a même tenu bon de préciser que ce n’était pas la première fois qu’il rendait ce genre de service : il avait déjà été rémunéré par un charbonnier américain en échange d’une audition devant une instance réglementaire du Minnesota !<br />
<br />
Autre dindon de la farce de Greenpeace (une farce qui ne fait rire personne) : un sociologue répondant au nom de Franck Clemente à qui on a fait mine de commander un rapport pour « contrer les études liant le charbon à une mortalité prématurée, en particulier le chiffre de l’Organisation mondiale de la santé selon lequel 3,7 millions de personnes meurent chaque année de la pollution due à la combustion des fossiles. »<br />
<br />
Là aussi : bonne pioche ! L’universitaire prestigieux accepte sans sourciller contre 275 dollars de l’heure, tout en précisant que certaines précédentes commandes lui avaient rapporté jusqu’à 15 000 dollars pour un article de 8 à 10 pages publié dans la presse.<br />
<br />
Aussi, tenant sans doute à prouver son professionnalisme, Franck Clemente a voulu préciser ceci :<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Dans aucune de ces situations le sponsor n’a été identifié. Je publie tous mes travaux comme “scientifique indépendant”. </i>»</blockquote>
Ce piège tendu par Greenpeace à ces scientifiques prêts à vendre leur âme (et notre avenir) pour quelques dollars de plus laisse derrière lui des sentiments contrastés. Autant ces comportements sont terrifiants à constater, autant on est heureux qu’il l’aient été.<br />
<br />
Et, qui sait, à l’avenir, d’autres scientifiques véreux refuseront peut-être de telles transactions. Pas par souci éthique, mais par peur de se faire prendre. Et ça, c’est très bon !<br />
<br />
Bravo à Greenpeace d’avoir enfin révélé ce dont tout le monde se doutait. Il était important et urgent de le faire ! » (l'article original se trouve <a href="http://positivr.fr/greenpeace-lobby-cop21-piege-scientifiques-corruption/" target="_blank">ici</a>)<br />
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-72520134564365565782015-06-27T03:21:00.002-07:002015-09-16T14:16:12.325-07:00Ignorer les signes avant-coureurs ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-WMEp82TXVtE/VYA45I9U9zI/AAAAAAAAAIY/XxO_-sT_weM/s1600/Freiburger%2BAppell.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 2px; margin-right: 1em;"><img border="0" height="196" src="http://2.bp.blogspot.com/-WMEp82TXVtE/VYA45I9U9zI/AAAAAAAAAIY/XxO_-sT_weM/s200/Freiburger%2BAppell.png" width="200" /></a></div>
Depuis une quinzaine d'années, des collectifs de médecins s'organisent dans le monde entier pour alerter les autorités sanitaires et l'opinion publique sur les dangers des rayonnements du sans fil. Récemment, ces appels se sont multipliés, que ce soit en France ou en Belgique avec le 5<sup>e</sup> colloque de l'appel de Paris, ou en Allemagne avec le renouvellement de l'appel de Fribourg dix ans après leurs premiers avertissements ou encore en Amérique, en Angleterre, au Canada, en Suisse, en Finlande etc.<br />
<br />
Sommes-nous réellement prêts à nous payer le luxe d'ignorer ces alertes, d'ailleurs de plus en plus pressantes et graves?<br />
<br />
<a name='more'></a>A l'ENSOW, nous
prenons particulièrement en considération ces avertissements puisqu'ils émanent des médecins
qui, contrairement à beaucoup d'experts, sont quotidiennement sur le
terrain clinique, en contact réel et vivant avec leurs patients depuis
le début du déploiement des technologies sans fil. A l'ENSOW nous
considérons que ces appels de médecins constituent une source
particulièrement fiable et surtout indépendante en matière de clarification
du risque de ces technologies, puisque les médecins n'ont aucun intérêt industriel ou militaire à protéger, ni rien à vendre qui touche de loin ces technologies.<br />
<br />
<h3>
Tout est déjà en place</h3>
<br />
Quel étrange air de déjà-vu, cette discordance entre d'un côté les experts des autorités sanitaires qui préfèrent s'appuyer sur les études qui ne trouvent pas "d'effet <i>avéré</i>" et de l'autre côté une multitude d'associations nationales, des ONG, des collectifs de scientifiques, des journalistes d'investigation, des juristes, des collectifs de citoyens qui s'engagent contre l'implantation d'antennes relais et pour finir des collectifs de médecins, qui, eux, alertent depuis une quinzaine d'années sur les dangers à court, moyen et long terme des radiations du sans fil. Il est aisé de constater que cette situation présente tous les ingrédients des autres scandales sanitaires qui ont marqué les 60 dernières années:<br />
<br />
Ainsi nous sommes face à: <br />
<ol>
<li>une technologie d'importance systémique pour l'économie et l'industrie qui brasse des milliards, autrement dit: une reconnaissance du risque poserait un problème sur le plan de l'économie, des marchés financiers et de l'emploi. </li>
<li>des malades en nombre croissant partout dans le monde</li>
<li>des milliers de médecins dans chaque pays qui alertent depuis une dizaine d'années sur les liens constatés cliniquement entre ces ondes et les troubles de leurs patients</li>
<li>plusieurs milliers d'études publiées à comité de lecture qui montrent des effets sanitaires, ainsi qu'un nombre croissant d'études répliquées (c'est-à-dire vérifiées par d'autres équipes de chercheurs qui ont trouvé les mêmes résultats)</li>
<li>des centaines de scientifiques du monde entier qui lancent des appels aux autorités sanitaires nationales et mondiales depuis une quinzaine d'années</li>
<li>un nombre croissant d'associations, ONG et collectifs qui se constituent depuis une vingtaine d'années</li>
<li>les assurances qui n'assurent plus les risques sanitaires liés à la technologie sans fil depuis 12 ans déjà (oui, vous avez bien lu, les opérateurs ne sont pas couverts par leurs polices de réassurance !)</li>
<li>un discours officiel de déni qui, malgré tous ces indicateurs, demande toujours plus d'études pour "confirmer" un risque éventuel, <i>comme si la science n'était pas capable en l'espace de deux décennies d'infirmer ou confirmer le risque liée à cette technologie</i>. Annie Thébaud-Mony appelle cette stratégie: "la reconduction infinie du doute" ou encore "l'incertitude indéfiniment reconduite"</li>
</ol>
<h3>
L'artifice du risque "avéré" </h3>
<br />
Nous avons là tous les éléments en place qui caractérisent un scandale sanitaire et qui ont caractérisé les scandales de l'amiante, du nucléaire, de l'essence plombée, des pesticides et j'en passe. Et à chaque fois, c'est la stratégie du doute mise en place par l'industrie qui empêche la juste reconnaissance du risque de se faire. Comment? En exigeant le niveau de preuve d'un risque <i><b>avéré</b></i>.<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Le paradigme du doute s'impose toujours dans la communauté scientifique pour exiger des preuves d'un risque avéré. Année après année, des résultats qui pourraient constituer un appui à la prévention sont systématiquement contestés: l'expérimentation animale ne serait pas pertinente, les données humaines ne seraient pas représentatives et les données d'exposition ne seraient pas fiables.<br /><br />La complexité du vivant résiste cependant à une interprétation mécanique simple (voire simpliste) de cette action des toxiques dans l'organisme. Cette complexité est mise à profit par les industriels pour exiger des "preuves", souvent scientifiquement inaccessibles, et surtout dénuées de sens face à l'évidence du danger.</i> »<br />
La Science Asservie, Annie Thébaud-Mony</blockquote>
Regardez donc par vous-même comment Monsieur Mortureux, directeur général de l'ANSES, insiste sur le mot "avéré" dans sa conclusion sur le rapport de l'ANSES, c'est tout à fait symptomatique:<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/bPWzmCRfwx4/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/bPWzmCRfwx4?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
Demander un risque "avéré" revient donc à demander un niveau de preuve scientifiquement inaccessible. Inaccessible car la complexité du vivant n'est pas linéaire et mécanique. Si tel était le cas, absolument chaque fumeur devrait mourir d'un cancer du poumon ou de la gorge, chaque ouvrier de l'amiante devrait mourir d'un mésothéliome ou d'une asbestose et toute personne exposée au plomb devrait souffrir de saturnisme. Or, il n'en est pas ainsi. Nous sommes néanmoins d'accord (au terme de scandales longs et laborieux) pour dire qu'il s'agit de substances hautement toxiques. La défense de produit, cependant, veut nous faire croire qu'il faudrait une preuve de risque "avéré". On voudrait que chaque fumeur meure d'un cancer pour être sûr que la cigarette est bien cancérigène. De cette attitude dilatoire naît la reconduction à l'infini de l'incertitude ce qui amène les autorités sanitaires à demander toujours plus d'études et encore d'autres études pour enfin accéder à ce haut niveau de preuve qui n'existe pour aucune substance. Entre-temps, les substances ou les technologies toxiques continuent de se vendre dans l'impunité la plus totale.<br />
<br />
Le conseil de l'Europe partage cette façon d'analyser la situation. Ainsi, on peut lire dans sa résolution 1815 datant de 2011:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Attendre des hauts niveaux de preuves scientifiques et cliniques
avant d’agir pour prévenir des risques bien connus peut entraîner des coûts très élevés en terme de santé et d’économie, comme ce fut le cas avec l’amiante, l’essence au plomb et le tabac. </i>»
</blockquote>
En résumé, en quoi consiste alors cette stratégie du doute? Grâce aux travaux d'Annie Thébaud-Mony, aux investigations du spécialiste du lobbying Roger Lenglet et grâce aux rapports de l'Agence Européenne pour l'Environnement, on peut résumer cette stratégie en 7 points:<br />
<ol>
<li>discréditer systématiquement les études scientifiques qui trouvent un impact sanitaire</li>
<li>dépêcher immédiatement un étude négative en réponse à une nouvelle étude qui met en évidence des effets sur la santé</li>
<li>si ce n’est pas possible, discréditer et mettre en question la compétence des scientifiques ayant mené cette étude ou alors mettre en question leurs méthodes</li>
<li>proposer une autre interprétation d'études positives</li>
<li>essayer d’influer sur la <i>perception </i>de ce que le public considère comme "bonne science" et changer les pratiques scientifiques à l'avantage de l'industrie (ce que l'industrie du tabac a effectivement réussi)</li>
<li>créer des fondations “indépendantes” de recherche qui conduisent des études ne trouvant systématiquement aucun effet négatif sur la santé</li>
<li>demander toujours plus d’études scientifiques pour confirmer, ce qui maintient dans l’opinion publique l’impression d’une incertitude. Et tant que le consommateur n'est pas béni par l'unanimité scientifique, il continue d'acheter sans se faire de soucis.</li>
</ol>
<h3>
Un signe précoce à ne pas ignorer: les médecins et leurs patients</h3>
<br />
L’appel de Fribourg en 2002 (plus de 1000 médecins signataires) n’est qu'un exemple de ces signes avant-coureurs. Dix ans après leur premier appel, les médecins de l’appel de Fribourg réitèrent leur appel en 2012. C’est un signal fort, puisque leur message prend le contre-pied de ce qu'affirme Eduscol dans sa circulaire à propos de l'installation de la Wifi dans les salles de classe. Eduscol se base sur une interprétation biaisée et sur certains points carrément fautive du rapport de l'ANSES de 2013 et affirme carrément qu'il n'y a aucun danger. Or, les plus de 1000 médecins de l'appel de Fribourg et bien d'autres affirment qu'il y a un lien direct évident entre l'apparition de troubles de la santé chez leurs patients et l'exposition aux radiofréquences pulsées: <br />
<blockquote class="tr_bq">
«<i> De plus en plus fréquemment, nous observons également une relation <b>temporelle</b> et <b>spatiale</b> claire entre l'apparition de ces symptômes, les troubles et le début d'une exposition à des radiations. </i>»</blockquote>
C'est-à-dire que les médecins ont constaté l'apparition ou la disparition des troubles selon deux facteurs: le temps et l'espace.<br />
<u><i>Le temps:</i></u> ils constatent que les troubles ont commencé après un déménagement dans un appartement ou une maison très exposés (Wifi des voisins, antenne de téléphonie mobile, téléphone fixe sans fil des voisins qui rayonnent souvent très loin à des niveaux bibliques).<br />
<u><i>L'espace:</i></u> les troubles de leurs patients disparaissent dès lors qu'ils passent quelques jours dans des endroits non-exposés.<br />
<br />
De quels troubles s'agit-il? Voici les symptômes recensés dans leur appel:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Nous observons actuellement une <b>augmentation inquiétante</b> des problèmes de:
</i></blockquote>
<ul style="margin-left: 40px;">
<li><i>santé mentale (dépression, anxiété, crise de panique)
</i></li>
<li><i>trouble du sommeil, épuisement</i></li>
<li><i>accidents vasculaires cérébraux chez des personnes jeunes</i></li>
<li><i>troubles neuro-dégénératifs (apparition précoce de syndromes de démence)</i></li>
<li><i>céphalées</i></li>
<li><i>acouphènes</i></li>
<li><i>autisme</i></li>
<li><i>troubles de l'apprentissage</i></li>
<li><i>problèmes de concentration</i></li>
<li><i>troubles du comportement</i></li>
<li><i>augmentation régulière des allergies</i></li>
<li><i>problèmes de peau</i></li>
<li><i>syndromes douleureux</i></li>
<li><i>sensibilité aux infections</i></li>
<li><i>hypertension artérielle</i></li>
<li><i>troubles du métabolisme </i>»</li>
</ul>
Ces troubles coïncident comme par hasard avec la recherche indépendante dont les études mettent en lumière une action néfaste sur<br />
<ul>
<li>le système nerveux</li>
<li>la barrière hémato-encéphalique censée protéger le cerveau d'intrus</li>
<li>la perturbation de la communication cellulaire et moléculaire</li>
<li>les gènes</li>
<li>les système cardiovasculaire</li>
<li>le sommeil (action sur la mélatonine)</li>
<li>etc.</li>
</ul>
Les médecins précisent également:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i><b>Les enfants et les adolescents sont plus vulnérables.</b> Après la leucémie, les tumeurs du cerveau sont la seconde cause de cancer chez l'enfant. En Europe, le taux de cancer chez l'adolescent a augmenté de 1,5% par an. En Angleterre, les tumeurs du lobe frontal et temporal ont significativement augmenté entre 1999 et 2009. Les enfants affichent de plus en plus un comportement addictif quant à l'utilisation de leur portable et des technologies sans fil. De nombreux appels et résolutions appellent pourtant à une protection spécifique des enfants et des adolescents (Résolution 1815 de 2011 du Conseil de l'Europe). </i>»</blockquote>
Nous rappelons que de tels appels se sont multipliés ces derniers temps dans le monde entier. Voici quelques appels importants: <br />
<ul>
<li><b>2002</b>: l'appel de Fribourg: plus de 1000 médecins et plus de 36.000 supporters</li>
<li><b>2005</b>: appel de Helsinki</li>
<li><b>2007</b>: appel de Bruxelles</li>
<li><b>2009</b>: Le Syndicat de Médecine Générale signe un appel contre l'Académie de Médecine</li>
<li><b>2009</b>: appel de Paris (Artac)</li>
<li><b>2010</b>: appel international de Würzburg</li>
<li><b>2012</b>: 2e appel de Fribourg</li>
<li><b>2012</b>: 1500 médecins suisses demandent des valeurs limites plus strictes</li>
<li><b>2012</b>: En GB des associations médicales appellent à des technologies plus sûres dans les écoles</li>
<li><b>2012</b>: 2500 médecins de l'Association Santé Environnement France interpellent dans une lettre ouverte les parlementaires</li>
<li><b>2013</b>: l'Académie américaine de pédiatrie</li>
<li><b>2013</b>: l'Académie américaine de médcine environnementale contre le Wifi à l'école</li>
<li><b>2015</b>: <a href="https://www.youtube.com/watch?v=yPyiV7NJIvY" target="_blank">appel international</a> de 206 scientifiques renommés à l'ONU et l'OMS dont le message se fait particulièrement pressant.</li>
<li><b>2015</b>: réitération de l'appel de Paris, sur lequel nous avons écrit <a href="http://www.ensow.fr/2015/06/un-n-ieme-collectif-de-scientifiques-et.html" target="_blank">un article</a> </li>
</ul>
<div style="text-align: center;">
<b>Alors, sommes-nous réellement prêts</b></div>
<div style="text-align: center;">
<b>à ignorer ses signes avant-coureurs ?</b></div>
<br />
Les mêmes signes précoces existaient pour tant d'autres technologies et produits industriels dont l'importance économique a empêché la reconnaissance du risque sanitaire avant qu'il ne soit trop tard. Il est hautement improbable que tous ces signes ne soient finalement que des avertissements sans fond ou le fruit d'une poignée de technophobes hystériques. L'histoire industrielle en est la preuve puisque l'Agence Européenne pour l'Environnement nous apprend qu'il n'a jamais existé une telle mobilisation de médecins, scientifiques et citoyens autour d'une toxine qui s'est finalement révélée infondée. Jamais de toute l'histoire industrielle avait-on pris des mesures de précaution qui se sont finalement révélées inutiles...<br />
<br />
Est-ce que le bon sens ne nous impose alors pas de prendre des précautions pour nous-mêmes et tout au moins pour nos enfants ?Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-39484825500278351472015-06-22T11:03:00.003-07:002015-09-16T13:57:42.628-07:00Un n-ième collectif de scientifiques et de médecins qui tirent la sonnette d'alarme<blockquote class="tr_bq">
«<i> Non seulement les enfants sont plus vulnérables à toutes les expositions environnementales, mais si en plus nous permettons à nos enfants d’être exposés à un agent capable de réduire leurs capacités d’apprentissage à l’endroit même où ils sont supposés apprendre, c’est une tragédie, c’est de la folie.</i> » David Carpenter dans la conférence de presse de l'Appel de Paris 2015:</blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/UTFAMlCKUBM/0.jpg" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/UTFAMlCKUBM?feature=player_embedded&rel=0&start=360&end=1080&autoplay=0" width="560"></iframe></div>
<br />
C'est par ces mots sans détours que David Carpenter, médecin et professeur en sciences de santé environnementale à l'université d'Albany, met en garde contre l'installation de la Wifi dans les écoles lorsqu'il prend la parole lors de la conférence de presse donnée suite au 5e colloque de l'Appel de Paris. Une vingtaine de sommités européennes et nord-américaines étaient réunies les 18 et 19 mai à l'Académie Royale de Médecine de Belgique à Bruxelles pour ce colloque consacré aux hypersensibilités aux champs électromagnétiques et aux produits chimiques multiples.<br />
<br />
Quelques 180 médecins, scientifiques, juristes, élus, journalistes et autres participants venus de nombreux pays ont assisté à ce colloque qui s'ajoute à la longue liste d'appels de médecins, de scientifiques, de citoyens et même de politiques (comme par exemple la résolution 1815 du Conseil de l'Europe).<br />
<br />
Dans la <a href="http://appel-de-paris.com/wp-content/uploads/2015/06/Synth%C3%A8se-colloque-FR.pdf" target="_blank">synthèse</a> de ce colloque on peut lire:<br />
<a name='more'></a><blockquote class="tr_bq">
«<i> La plupart des intervenants ont souligné le fait que depuis les années 1960, plusieurs milliers d'études ont <b>démontré sans équivoque la nocivité des <u>faibles</u> expositions prolongées</b> aux champs électro-magnétiques.</i><br />
<i><br />« Pourtant <b>l'industrie et les gouvernements nient toujours l'existence de ce risque</b> qui nuit aujourd'hui, à divers degrés et généralement à leur insu, à la santé de la majorité des êtres vivants. </i>» </blockquote>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Combien d'appels, d'avertissements et d'actions collectives de la part de scientifiques, de médecins, de juristes, de députés, de journalistes d'investigation et de citoyens faudra-t-il encore pour que les autorités sanitaires prennent enfin en compte la santé publique plutôt que la santé financière de l'industrie mobile? Nous nous retrouvons face au même déni qu'a connu l'amiante, l'essence plombée, les peintures au plomb, la radioactivité et tant d'autres périls chimiques. Ce déni est le résultat de la défense de produit menée de front par l'industrie. Sa stratégie de doute est tellement efficace et généralisée que l'Agence Européenne pour l'Environnement en personne s'est sentie obligée d'analyser ce phénomène dans deux rapports monumentaux intitulés "<a href="http://www.eea.europa.eu/publications/environmental_issue_report_2001_22/Issue_Report_No_22.pdf" target="_blank">Signaux précoces et leçons tardives</a>", qui retracent la même trajectoire pour chaque produit ou technologie toxique présentant un intérêt industriel: très tôt on avait alerté sur les risques sanitaires, très tard les décideurs ont pris des mesures.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Revenons à la conférence de presse dont voici quelques citations choisies:</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
C'est le docteur Dominique Belpomme, initiateur de l'appel de Paris, qui prend la parole en premier. Il a examiné plus de 1200 patients dits EHS (Electro-HyperSensibles) et confirme qu'il existe désormais des marqueurs biologiques objectifs et des critères cliniques pour déterminer l'électro-hypersensibilité.<br />
<br />
Cindy Sage, co-éditrice du rapport Bioinitiative, rappelle que les personnes atteintes d'EHS continuent d'augmenter dans tous les pays ayant adopté les technologies sans fil. Elle exprime ses vives inquiétudes quant à l'exposition des enfants à l'école:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i><b>Nous sommes particulièrement inquiets pour les enfants qui vont à l'école pendant 12 ans</b> et baignent dans un environnement artificiel que nous avons créé et qui est très néfaste pour leur santé, leur apprentissage et leur comportement et finalement pour leur système reproductif.</i> »</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
«<i> Par le passé, nous scientifiques, en concentrant nos efforts, avons réuni suffisamment de preuves pour d'alerter les décideurs en leur disant: 'Il y a tellement de preuves désormais qu'on ne peut plus les ignorer. Si nous les ignorons, le problème de santé prendra de plus en plus d'ampleur.' (...) Ce sont des faits qui ne peuvent plus êtres mis en cause. Nous avons besoin de mieux communiquer ses résultats aux décideurs pour leur faire comprendre qu'on ne peut plus se permettre d'attendre davantage pour réagir. En termes d'économie, d'éducation et de santé, tout atermoiement coûte trop cher.</i> »</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Nous parlons ici du droit à la santé, le droit à un environnement sain pour notre corps.</i> » </blockquote>
Le prochain à s'exprimer est David Carpenter. Il exprime d'abord son accord avec Mme Sage pour ensuite parler du plus grand problème du moment: <b>le Wifi à l'école</b>. Il met cette situation en perspective avec les données scientifiques sur le développement de l'électro-hypersensibilité et il confirme le travail d'autres médecins et chercheur qu'il s'agit d'un syndrôme <b><u>acquis</u> par exposition chronique</b>:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i><b>Je voudrais préciser un des points les plus critiques, à savoir le Wifi à l'école</b>. Lorsque vous avez une borne Wifi dans une salle de classe avec 10 ou 20 élèves utilisant des équipements sans fil, ces élèves se retrouveront dans <b>une salle exposée à des niveaux énormes de rayonnements en radiofréquences</b>. Nous savons par les études sur les personnes devenues électro-hypersensibles, que souvent c'est un haut niveau d'exposition initial qui déclenche le développement d'un syndrome d'électro-hypersensibilité. Nous savons aussi qu'une fois qu'une personne est devenue électro-hypersensible, elle le restera pour toute sa vie. Les troubles cesseront dans un environnement non-exposé, mais réapparaîtront dès qu'elle se rapproche de champs électro-magnétiques. Ce syndrome se manifeste par: des maux de têtes, de la fatigue, torpeur ou apathie mentale, irritabilité et une diminution généralisée de la capacité à fonctionner normalement.</i> »</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Non seulement <b>les enfants sont plus vulnérables à toutes les expositions environnementales</b>, mais si en plus l'école permet à nos enfants d’être exposés à un agent capable de réduire leurs capacités d’apprentissage à l’endroit même où ils sont censés apprendre, c’est une tragédie, c’est de la folie. Bien sûr les enfants sont exposés à d'autres sources, mais éviter le Wifi à l'école est une mesure que nous pouvons prendre immédiatement. <b>Une classe entière connectée en filaire ne subira pas cette exposition et bénéficiera du même accès à internet dont les élèves auront besoin.</b></i> » </blockquote>
C'est ensuite à Lennart Hardell de prendre la parole. Il abonde dans le sens de son collègue et renchérit:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Je voudrais réaffirmer <b>la nécessité de carrément abandonner à l'école la connexion sans fil à internet</b> ! Je vois cela comme un grand problème pour la santé humaine. Les autorités nous assurent que les niveaux d'expositions sont en dessous des normes établies par l'ICNIRP, mais nous savons que ces normes ne tiennent pas compte des effets à long terme ni des effets non-thermiques, c'est-à-dire des effets invisibles qui ne dépendent pas de l'échauffement des tissus.</i> »</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Nous devons également <b>éduquer les professions médicales, parce que la majorité des médecins n'est pas au courant de ces problèmes de santé et pensent qu'une telle exposition ne présenterait pas de problème.</b> </i>»</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Revenons à la décision du CIRC en 2011 de classifier les radiofréquences dans le groupe des cancérogènes possibles (catégorie 2B). Par la suite, les preuves se sont multipliées au point que certains scientifiques à travers le monde font pression pour avance la classification vers la catégorie 2A: cancérigène probable. <b>La question fondamentale à se poser est: pourquoi exposerions-nous nos enfants de façon prolongée et chronique à une technologie qui a été classifiée en cancérogène possible ?</b></i> »</blockquote>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-59023910995508818752015-06-11T05:30:00.000-07:002015-12-06T02:19:08.530-08:00Dissipons quelques malentendus...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Hd__WCvYXEw/VXk9FlSv38I/AAAAAAAAAHw/CkanrgT_09A/s1600/Journal.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 2px; margin-right: 1em;"><img border="0" height="148" src="http://2.bp.blogspot.com/-Hd__WCvYXEw/VXk9FlSv38I/AAAAAAAAAHw/CkanrgT_09A/s200/Journal.jpeg" width="200" /></a></div>
L'écho républicain a publié hier, mercredi 10 juin 2015, l'article issu de l'interview menée avec la journaliste Madame Beaudouin, que nous remercions pour son travail. Pour lire cet article dans sa version internet, cliquez <a href="http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/pays-drouais/2015/06/10/des-enseignants-du-college-louis-armand-de-dreux-sinquietent-de-l-arrivee-du-wi-fi_11474326.html" target="_blank">ici</a>.<br />
<br />
Nous voudrions néanmoins faire quelques commentaires à cet article et y apporter quelques précisions et compléments.<br />
<br />
Tout d'abord nous sommes très rassurés que l'article précise bien que l'opposition à la Wifi ne signifie en aucune façon l'opposition à l'entrée de l'école dans l'ère du numérique, bien au contraire. Le discours de l’Éducation Nationale entretient la confusion entre le <b>numérique</b> et le <b>sans fil</b>. Or, l'accès aux contenus numériques ne nécessite nullement le Wifi. La solution optimale reste la connexion filaire, pour des raisons de santé surtout, mais aussi pour des raisons de régularité de débit et de bande passante. En effet, les connexions filaires sont plus stables et bien plus rapides que le Wifi. Le surcoût du filaire n'est pas aussi grand qu'on peut l'entendre dire, il s'agit surtout d'une volonté politique.<br />
<br />
<a name='more'></a>Son devoir d'objectivité journalistique oblige Madame Beaudoin à préciser que:<br />
<blockquote class="tr_bq">
«<i> Les effets secondaires ne sont pas avérés. Il s'agit simplement de suspicions. Eux-mêmes reconnaissent que peu d'études ont été menées sur les ondes générées par le wi-fi. </i>»</blockquote>
Il est vrai que le discours des autorités sanitaires peut laisser croire qu'il ne s'agit que de suspicions. Nous voudrions néanmoins attirer l'attention sur le fait que dans son dernier rapport sur les radiofréquences datant de 2013, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a tout simplement balayé, sous prétexte de méthodologie scientifique incompatible, tout le rapport BioInitiative 2012 qui recense plus de 3000 études qui <i><b>toutes</b></i> montrent des effets pathogènes. Par contre, même l'ANSES qui semble plus acquise à la thèse de l'innocuité, reconnaît comme scientifiquement valides des publications qui montrent des effets sur les gènes, sur l'augmentation des tumeurs cérébrales ainsi que sur les fonctions cognitives (mémoire, concentration, raisonnement). Leur discours officiel est d'ailleurs très contradictoire:<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/bPWzmCRfwx4/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/bPWzmCRfwx4?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<br />
Analysons un peu ce discours:<br />
<blockquote class="tr_bq">
«<i> Les nombreuses études disponibles ne permettent pas de mettre en
évidence d'effet sanitaire "<b>avéré</b>" des radiofréquences. </i>»<i></i></blockquote>
Ce mot "avéré" est en fait éminemment important. Qu'est-ce qu'il nous dit au juste ? Il nous dit que pour l'instant il n'existe aucun consensus scientifique, tout comme il n'existait pas de consensus scientifique à propos des effets néfastes de l'amiante il y a de cela encore une trentaine d'années et tout comme il n'existe pas encore de consensus scientifique sur les pesticides et les OGM. Il suffit donc de faire ce simple constat pour qu'on applique <i>immédiatement </i>le principe de précaution, puisqu'il y a au moins autant d'études qui montrent un effet pathogène. D'ailleurs Monsieur Mortureux le précise bien:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Toutefois
certaines publications évoquent la possible augmentation du <b>risque de
développement de tumeurs cérébrales</b> pour les gros utilisateurs de
téléphones portables et sur la longue durée.</i> »</blockquote>
Il fait ici non seulement référence à la fameuse étude Interphone (financée en partie par les industries mobiles) mais aussi de sa confirmation par les statistiques en Angleterre, au Danemark et en Suède où les tumeurs cérébrales (gliomes) chez les enfants ont<b> augmenté de 40% en 10 ans</b>. Cela corrobore les trouvailles de l'étude Interphone qui a constaté une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale de justement 40% pour les gros utilisateurs de portable. <b>Mais comment est défini un gros utilisateur de portable?</b> Tenez-vous bien: est un gros utilisateur de portable celui qui cumule 1640h de téléphone portable sur 10 ans. Cela correspond en moyenne à 27 minutes par jour seulement!<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Mettons cela en perspective pour nos collégiens:</b></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-2rthjeITFTU/VXleNWg6DDI/AAAAAAAAAIE/2hGebIQg0QY/s1600/classroom.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="180" src="http://3.bp.blogspot.com/-2rthjeITFTU/VXleNWg6DDI/AAAAAAAAAIE/2hGebIQg0QY/s320/classroom.png" width="320" /></a></div>
En dessous de la version papier de l'article qui nous a été consacré, figure un autre article intitulé "Au Rectorat, on travaille sur le Wifi depuis cinq ans, sans crainte". On y lit:<br />
<blockquote class="tr_bq">
"<i>Il faut savoir que le Wifi rayonne dix fois moins à sa puissance maximale qu'un téléphone mobile. Pour les bornes installées dans un coin de la classe le champ électromagnétique est encore dix fois moindre aux environs d'un mètre. De plus, la borne ne rayonne pas en permanence</i>"</blockquote>
Ce que ce discours de l'Education Nationale semble oublier, c'est qu'<b><u>u</u></b><u><b>ne tablette tactile est en elle-même une borne Wifi</b></u>, qui reçoit et émet des données à moins de 30 cm du corps de nos élèves.<br />
<br />
Cela signifie que pendant le temps où une activité pédagogique se sert des tablettes, chaque élève est exposé non seulement aux rayonnements de sa propre tablette mais aussi aux radiations des 19 autres tablettes de ses camarades (pour une petite classe de 20 élèves). S'ajoute à cela l'augmentation des rayonnements de la borne Wifi pour servir les 20 tablettes en activité. Vu la présence de 20 bornes-Wifi-tablettes plus une borne-serveur, un élève sera exposé à un champ de rayonnement électro-magnétique intense et surtout ambiant, c'est-à-dire non localisé à l'oreille.<br />
<br />
Il suffirait 2 heures et 20 minutes d'utilisation de la tablette tactile par jour de cours et pendant 4 ans pour atteindre les 1640 heures qui étaient calculées sur 10 ans. Si on inclût toute la scolarité de l'enfant (5 ans de primaire, 4 ans de collège et 3 ans de lycée), 36 minutes d'activités sur tablette par jour suffisent pour atteindre le quota de 1640 heures au bout de 12 ans.<br />
<br />
De plus, nous le répétons encore une fois, ce n'est pas la puissance du champ électromagnétique qui est en cause, mais bien <b>la nature et structure physique du signal émis</b>. Il s'agit en effet d'hyperfréquences quasiment absentes de notre champ électromagnétique naturel. Notre espèce n'a pas évolué en présence de ces hyperfréquences (2,45 GHz pour le Wifi). S'ajoute à cette hyperfréquence porteuse des extrêmement basses fréquences pulsées. Ces deux types d'ondes, les hyperfréquences et les extrêmement basses fréquences, ont toutes deux été classées "potentiellement cancérigène" par l'OMS.<br />
<br />
Par ailleurs, de nombreuses études montrent des effets sur la qualité du sperme et sur les fonctions cognitives justement à ses "faibles" puissances dont l'Education Nationale se réclame. Même l'ANSES relaie cette information, en essayant bien sûr de minimiser l'impact de ces études:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« <i>Certaines études pointent effectivement, avec des niveaux de preuve limités, certains effets biologiques qui peuvent toucher effectivement <b>la fertilité mâle</b>,
qui peuvent toucher aussi aux <b>fonctions cognitives</b>. Ce sont des effets
biologiques pour lesquels on ne peut pas à ce stade mettre en évidence
d'effet sanitaire, c'est-à-dire de développement de pathologies. L'ANSES
déconseille aux parent l'utilisation des téléphones portables pour les enfants, notamment l'usage à l'oreille, car le cerveau des enfants est moins bien protégé que celui des adultes. </i>»</blockquote>
Pour être réellement pris au sérieux, le discours des autorités sanitaires et de l'Education nationale qui les prend pour référence, se révèle trop contradictoire et semble ainsi vouloir ménager les intérêts de l'industrie mobile plutôt que d'encourager le principe de précaution. En effet, la position officielle tenue dans cette interview peut tout autant servir à l'industrie mobile pour dédramatiser qu'aux associations citoyennes pour alerter.Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-82109307541390130652015-06-10T22:33:00.002-07:002015-06-11T00:43:38.400-07:00On parle de nous<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-md6IfYeJfHs/VXkcE7w13lI/AAAAAAAAAHg/fF0b1-key7g/s1600/Untitled.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="98" src="http://2.bp.blogspot.com/-md6IfYeJfHs/VXkcE7w13lI/AAAAAAAAAHg/fF0b1-key7g/s200/Untitled.png" width="200" /></a></div>
En naviguant sur la toile, nous nous sommes rendus compte que d'autres associations, blogs et sites internet parlent de nous, relaient nos articles, partagent l'adresse de notre site tout en encourageant leurs lecteurs à nous soutenir, à signer notre pétition ou alors à s'inscrire en tant que membre ou sympathisant.<br />
Nous voudrions les remercier tous, et en retour faire connaître leurs sites ou blogs en les partageant à notre tour. Ainsi vous pouvez nous retrouver sur les sites suivants:<br />
<a name='more'></a><br />
<ul>
<li><a href="http://www.robindestoits.org/Ecole-Numerique-Sans-Ondes-Wifi-Pourquoi-faut-il-proteger-les-eleves-du-Wifi-ENSOW-Juin-2015_a2315.html" target="_blank">Robin des Toits</a> qui ont partagé notre <a href="http://ecole-numerique-sans-wifi.blogspot.fr/p/rubriques.html" target="_blank">argumentaire</a>.</li>
<li>Le blog du Collectif "<a href="http://collectifvigilancefranklin.blogspot.fr/2015/06/ecole-numerique-sans-onde-wifi.html" target="_blank">Vigilance Franklin</a>" </li>
<li>Le blog "<a href="http://mieuxprevenir2.blogspot.fr/2015/06/pourquoi-les-ondes-du-wifi-sont.html" target="_blank">Mieux Prévenir</a>" qui reprend notre article "<a href="http://ecole-numerique-sans-wifi.blogspot.fr/2015/05/la-nature-des-ondes-en-question.html" target="_blank">Pourquoi les ondes sont dangereuses</a>" et "<a href="http://ecole-numerique-sans-wifi.blogspot.fr/2015/05/les-ecrans-et-le-developpement.html" target="_blank">Les écrans et le développement intellectuel des enfants</a>"</li>
<li>L'association <a href="http://ccarra.revolublog.com/" target="_blank">CCARRA</a></li>
<li>La <a href="http://www.ieb.be/-La-revue-du-web-" target="_blank">Revue du Web</a> a inséré un lien vers notre site le dimanche 7 juin</li>
<li>Sur le forum "<a href="http://www.neoprofs.org/t90649p20-mourir-des-ondes-le-compteur-linky" target="_blank">Néoprof</a>" on parle de nous. L'intervenant écrit:<br /><blockquote class="tr_bq">
"<i>A ma honte, j'ai fait partie des indifférents et des sceptiques. Mais désormais, j'ai vu concrètement ce que ça peut donner, je me suis un peu informé en outre. D'ailleurs ça bouge même dans l'Education Nationale, des enseignants se mobilisent . Eh oui, parce que les tablettes, ça nous amènera obligatoirement la WiFi...</i>"</blockquote>
</li>
<li>Le collectif "<a href="https://demobilisation.wordpress.com/2015/06/07/france-ecole-numerique-sans-ondes-wifi/" target="_blank">Dé-Mobilisation</a>" qui partage également notre argumentaire</li>
<li>Le site "<a href="http://ehs-action.org/?p=7447" target="_blank">EHS-action</a>" demande à ses membres de nous soutenir. Merci à eux!</li>
<li>Même chose pour l'association de veille environnementale <a href="http://www.ahvenir.fr/actualite-112-soutenez-l-ecole-numerique-sans-ondes-wifi.html" target="_blank">Ahvenir</a> qui demande à nous soutenir. Merci à eux aussi !</li>
</ul>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-3877820559390468012015-05-31T04:20:00.003-07:002015-06-10T03:46:18.437-07:00Les écrans et le développement intellectuel et social de l'enfant<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-g_qBut08UPM/VWrrDM-py2I/AAAAAAAAAF0/boTzxDP_KJ4/s1600/Bizarre%2BJe%2Bne%2Bcapte%2Bpas%2B-%2BFR.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="T'arrives à capter la Wifi sur ce truc, toi ???" border="0" height="337" src="http://4.bp.blogspot.com/-g_qBut08UPM/VWrrDM-py2I/AAAAAAAAAF0/boTzxDP_KJ4/s400/Bizarre%2BJe%2Bne%2Bcapte%2Bpas%2B-%2BFR.jpeg" title="T'arrives à capter la Wifi sur ce truc, toi ???" width="400" /></a></div>
"<i>Laisser les enfants devant les écrans est préjudiciable</i>". C'est ainsi que le directeur en neurosciences à l'INSERM, Michel Desmurget, titre son article dans Le Monde du 8 février 2013 pour opposer à l'Académie des Sciences un appel signé par lui-même ainsi qu'une soixantaine de scientifiques et de chercheurs spécialisés en neurosciences, addictologie, psychiatrie et psychologie du développement.<br />
<br />
Pourquoi cet appel ? Pour opposer leur avis scientifique à celui soutenu par l'Académie des sciences deux semaines plus tôt dans un rapport intitulé "L'enfant et les écrans" qui non seulement minimise les effets des écrans (télévision, ordinateur/internet, tablette, smartphone) sur le développement des enfants, mais semble, selon les signataires de l'appel, tout simplement ignorer l'état du savoir scientifique dans ce domaine qui constate majoritairement des effets négatifs sur le développement de l'enfant et des ados quand ils passent trop de temps devant un écran que ce soit la télévision ou la tablette tactile.<br />
<a name='more'></a><br />
Ainsi, Monsier Desmurget déplore que dans le rapport de l'Académie<br />
<blockquote class="tr_bq">
"<i>rien n'est dit de toutes les
études scientifiques et institutionnelles liant causalement la
consommation numérique, interactive ou non, des enfants et adolescents
avec l'existence de <b>troubles de l'attention et de difficultés scolaires</b>.</i>"</blockquote>
L'auteur continue de mettre en cause l'avis de l'Académie des Sciences:
<br />
<blockquote class="tr_bq">
"<i>Pourtant, des milliers de recherches
scientifiques signalent des influences délétères importantes de la
télévision, d'Internet ou des jeux vidéo <b>sur le développement
intellectuel, la sociabilité et la santé, bien au-delà des premiers âges
de la vie et pour des consommations largement inférieures à deux heures
quotidiennes</b>.</i>"</blockquote>
Ces deux citations sont un exemple parfaitement représentatif du "débat" autour des ondes artificielles du sans fil. Tout comme dans le dossier du sans fil, les avis officiels en matière de "consommation numérique" nous rassurent et semblent ne trouver aucune certitude sur un lien causal entre le temps passé devant un écran et les troubles du développement, alors que des milliers d'études scientifiques du monde entier montrent le contraire, et cela à des temps d'exposition aux écrans bien inférieure à la moyenne qui est de quatre heures pour les enfants et ados européens.<br />
<br />
Comment on en arrive alors à ce qu'une institution officielle prestigieuse telle que l'Académie des Sciences arrive à rendre un avis aussi éloigné du savoir scientifique actuel ? La réponse est étonnamment simple: les organismes officiels ferment tout simplement les yeux sur les études scientifiques contraires à leur agenda, quand bien même ces études sont majoritaires. Et Monsieur Desmurget de continuer:<br />
<blockquote class="tr_bq">
"<i>Cette réserve semble d'autant plus fondée
que les auteurs de l'avis négligent à la fois de citer la moindre étude
corroborative et de prendre en compte une masse imposante de résultats
contraires à leurs propos.</i>"</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
"<i>Rien non plus sur les évaluations
indépendantes du Département de l'Education Américain montrant que <b>les
onéreux logiciels éducatifs sont parfaitement inefficaces</b>. Rien encore
sur le fait qu'aux Etats-Unis, face à ces observations, <b>des écoles
initialement en pointe dans le domaine numérique retirent aujourd'hui
les ordinateurs des salles de classe</b>. Rien !</i>"
</blockquote>
Cela rappelle étrangement le discours sur la soi-disante incertitude sur la nocivité des ondes artificielles du sans fil. D'un côté, il existe une masse importante d'études scientifiques qui montrent clairement des effets biologiques non-thermiques, de l'autre nous avons des rapports officiels qui tout simplement balaient d'un revers de main ces études en déclarant qu'elles ne correspondraient pas à la méthodologie retenue et admise.<br />
<br />
Ceci est très commode, car tirer le débat dans l'arène de la méthodologie scientifique désarme le consommateur lambda que nous sommes, en le laissant perplexe devant des considérations méthodologiques d'ordre purement technique et formel sur lesquels nous ne nous permettrons aucun jugement (à moins d'être spécialiste, bien sûr).<br />
<br />
Ainsi la stratégie du doute reprend tous ses droits en installant dans nos esprit l'incertitude et l'indécision. Et très vite on associe l'incertitude à une sorte de preuve d'absence de risque. Est-ce que ce n'est justement pas l'incertitude qui devrait nous motiver pour prendre des mesures protectrices ? <br />
<br />
Voici l'article de Michel Desmurget dans son entièreté sur lemonde.fr: <a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/08/laisser-les-enfants-devant-les-ecrans-est-prejudiciable_1829208_3232.html#6uRk7D3xZ5AI6vsz.99" target="_blank">ici</a>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-17351830775864106922015-05-28T04:16:00.002-07:002015-05-28T04:18:14.254-07:00Europe Ecologie s'engage pour abandonner le Wifi au collège Nous reproduisons ici la lettre envoyée par Marc Brunet, responsable du groupe local Europe-Ecologie – Les Verts à Fontenay, aux principaux des deux collèges situés à Fontenay <br />
<br />
<a name='more'></a>Voici la lettre (<a href="http://fontenaysousbois.eelv.fr/lettre-aux-colleges-wifi-et-technologies-sans-fil-en-milieu-scolaire/" target="_blank">lien externe</a> vers la lettre):<br />
(<i>les mises en gras sont de notre fait</i>) <br />
<br />
"Soucieux de la santé des enfants scolarisés à Fontenay sous Bois, les écologistes fontenaysiens tiennent à vous informer du potentiel danger que représentent le WiFi et les technologies sans fil en milieu scolaire.<br />
<br />
Le WiFi utilise une de ces fréquences,<b> rares dans notre environnement électromagnétique naturel</b>, reconnues comme radiofréquences. Comme les autres applications de la téléphonie sans fil, cette application a été <b>commercialisée sans étude préalable d’impact sanitaire</b>. A présent, les signaux d’alerte scientifique se multiplient et rejoignent les plaintes de plus en plus nombreuses des personnes exposées.<br />
<br />
L’accumulation des connaissances scientifiques sur les effets des radiofréquences alimente de plus en plus la thèse selon laquelle l’exposition massive et précoce à celles-ci pose un grave problème de santé publique. C’est ce qui a conduit l’AFSSET – Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail – à recommander, dans un avis rendu public le 15 octobre 2009, de chercher au maximum à réduire les expositions.<br />
<br />
Comme vous le savez, l’OMS a classé en mai 2011 les radiofréquences en «cancérogènes possibles».<br />
<br />
Tout récemment, l’Académie Américaine de Médecine Environnementale (AAEM) a affirmé que les réseaux wifi dans les écoles – plus puissants que les systèmes domestiques – <b>sont nocifs pour la santé des enfants</b>.<br />
<br />
L’AAEM a ainsi considéré que <b>l’introduction de ces systèmes WiFi dans les écoles constitue une exposition sur une longue période d’une des populations les plus vulnérables que sont les enfants</b>. Plusieurs heures par jour, quatre jours et demi par semaine, durant plusieurs années…C’est une exposition sans précédent, avec des conséquences inconnues sur la santé et le potentiel reproducteur d’une génération ajoute le communiqué de l’Académie pour qui les « Des effets nocifs sur la santé causés par les champs de radiofréquences sans fil, tels que difficultés d’apprentissage, défenses immunitaires affaiblies, et maux de tête, existent clairement et sont bien documentés dans la littérature scientifique. Une technologie plus sûre, comme l’utilisation de connexions filaires, est fortement recommandée dans les écoles».<br />
<br />
« Les statistiques montrent que vous pourriez vous attendre à <b>une réaction immédiate chez 3% et des réactions tardives chez 30% de vos élèves</b>. Ces effets toucheront aussi les enseignants », précise, sur son site, l’AAEM.<br />
<br />
Ce principe de précaution vis-à-vis des technologies sans fil est d’ailleurs appuyé par le Projet de Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, adopté le 19 mars 2013 par l’Assemblée Nationale, disposant que, s’agissant du service public du numérique éducatif, « Ce service public doit se mettre en place dans les établissements grâce à une infrastructure qui favorise l’utilisation de connexions de données filaires. En effet, le principe de précaution doit pousser l’État et les collectivités territoriales à protéger les enfants, notamment les plus jeunes, de l’influence des ondes. »<br />
<br />
Certes, dans le même temps, en France, le Ministère de l’Education nationale a lancé une expérimentation sur l’usage des tablettes tactiles dans les écoles, y compris dans les écoles maternelles, exposant ainsi les plus jeunes à des niveaux d’exposition importants…Le double-langage actuel semble justifié par l’attente du prochain rapport de l’ANSES – Agence Nationale de SEcurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – dont la publication est prévue à la fin du mois de juin. Pour l’association Priartem – Pour la Réglementation de l’Implantation des Antennes-relais de TEléphonie Mobile – « dans cette attente, un moratoire s’impose. <b>En période de restriction budgétaire investir massivement dans des technologies sur lesquelles on risque de devoir revenir dans quelques mois semble bien peu raisonnable</b> ».<br />
<br />
Il existe des solutions alternatives filaires tout aussi efficaces et moins problématiques pour la santé.<br />
<br />
L’interdiction de l’usage des portables au sein des établissements scolaires et du WiFi seraient des signaux forts. Ces actions pourraient devenir un objet pédagogique et favoriser une prise de conscience des collégiens quant aux dangers du portable et en favoriser un usage plus raisonné.<br />
<b><br />Enfin, nous vous informons de ce que les grandes sociétés de réassurances internationales, La Suisse de Ré et la Lloyd’s, ont décidé d’exclure les ondes électromagnétiques des risques couverts au titre de la responsabilité civile (comme pour l’amiante ou le plomb).</b><br />
La motivation d’une telle décision étant simple : le risque est considéré comme existant potentiellement et il est aujourd’hui impossible d’en évaluer les conséquences.<br />
<br />
Nous restons bien entendu disponibles pour porter à votre connaissance toute autre information supplémentaire intéressant cette réflexion. Il nous est également possible, à votre demande, de procéder gratuitement à des mesures de pollution électromagnétique dans votre établissement.<br />
<br />
En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à ce courrier, nous vous prions de croire, Madame la Principale, Monsieur le Principal, en l’assurance de nos sentiments les meilleurs,<br />
<br />
Marc Brunet"Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-68358029269883508402015-05-28T03:48:00.001-07:002015-05-28T03:54:54.709-07:00Les raisons profondes de la "controverse"Voici les réactions d'Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des Toits, au film documentaire intitulé "Ondes, Science et Manigances". Etienne Cendrier décrit de manière très concrète la façon dont l'industrie du sans fil se protège du nombre croissant d'études confirmant un risque sanitaire lié aux ondes artificielles du sans fil, en laissant artificiellement planer le doute auprès du public sur le danger avéré de ces ondes et cela avec la complicité des agences publiques. Comme nous le rappelle le député européen Jean Huss dans <a href="http://www.wort.lu/fr/luxembourg/jean-huss-fini-le-portable-a-l-ecole-4f60fcdae4b02f5ce8fb39df" target="_blank">cet article</a>, ce mode opératoire s'appelle "<b>la stratégie du doute</b>" qui a été mise au point par l'industrie du tabac en Amérique dans les années 1960 pour parer le nombre croissant d'études scientifiques montrant le lien entre cancer du poumon et tabac.<br />
<a name='more'></a><br />
Il faut préciser que les ondes artificielles de la téléphonie mobile (que ce soit GMS, 3G ou 4G), du Wifi, du DECT (téléphone fixe sans fil) et du Bluetooth partagent toutes la même structure physique et sont donc comparables. Il s'agit en effet de <b>micro-ondes composites pulsées</b> (un mélange d'extrêmement basses fréquences pulsées chaotiquement en saccades et portées par une onde porteuse dans la fréquence des micro-ondes: 900 MHz pour le GSM jusqu'à 2,45 GHz pour le Wifi).<br />
<br />
Voici l'interview d'Etienne Cendrier sur le débat autour de la nocivité de ces ondes:<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/wBG9PpGeKPc/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/wBG9PpGeKPc?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-89815103899722671992015-05-24T09:48:00.000-07:002015-05-24T09:59:21.276-07:00Les assurances se désengagentDepuis 2003, les réassureurs n'assurent plus "les dommages de toute nature causés par les champs et ondes électromagnétiques" au même titre que le plomb ou l'amiante. En parlant d'amiante d'ailleurs, les assurances s'étaient rétractées en 1913 déjà ! Pour rappel, l'amiante a été interdite en suisse dès 1989, en 1993 pour l'Allemagne et seulement en 1997 en France qui fut l'un des derniers pays à bannir son utilisation.<br />
<a name='more'></a>Désormais, ce sont les ondes et champs électromagnétiques qui ne sont plus couverts par les réassurances. C'est incroyable mais vrai: les opérateurs de téléphonie mobile se retrouvent sans couverture sur les risques liés aux technologies qu'ils nous vendent, que ce soit la téléphonie mobile ou le Wifi !<br />
<blockquote class="tr_bq">
"Or les opérateurs ont l’obligation légale d’être assurés. Il en résulte <b>des polices mystères</b>. Les opérateurs produisent des attestations d’assurance mais <b>l’étendue de la couverture a rejoint le secret industriel</b>. Et le refus de publication des listes d’exclusions, seules en mesure de préciser les limites de cette étendue, est systématique." (<a href="http://www.robindestoits.org/FUITE-DES-ASSURANCES-Note-de-Robin-des-Toits_a463.html" target="_blank">La fuite des assurances</a>)</blockquote>
<b>Au moins, les assurances appliquent, eux, le principe de précaution !</b><br />
<br />
Voici tout l'article sur le site "controverses" de Sciences-Po:<br />
<a href="http://controverses.sciences-po.fr/archive/hypersensibiliteondes/index.php/qui/assurances/">http://controverses.sciences-po.fr/archive/hypersensibiliteondes/index.php/qui/assurances/</a><br />
<br />
Voici le JT de 20h sur France 2 qui en parle:<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x477qu" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x477qu_danger-telephonie-mobile-f2-20h-211_news" target="_blank">danger-telephonie-mobile_F2-20h-21102002</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/papachou95" target="_blank">papachou95</a></i>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-59555743104056883352015-05-23T06:27:00.001-07:002015-05-24T11:07:54.078-07:00L'appel de Paris de 2009Le 7 mai 2004 à l’UNESCO se sont réunis, dans une même volonté, des
scientifiques internationaux de renom, des médecins, des représentants
d’associations environnementales, lors du colloque « CANCER,
ENVIRONNEMENT ET SOCIETE » organisé par l’ARTAC. De cette union entre
scientifiques et organisations non gouvernementales est né l’Appel de
Paris, déclaration historique sur les dangers sanitaires de la pollution
chimique et électro-magnétique<br />
<br />
Cette année (2015), le 18 mai s'est tenu le 5e colloque de cet Appel de Paris qui produira dans les jours qui viennent un document très attendu.<br />
<br />
Voici la vidéo de l'appel de Paris 2009 en matière de téchnologies sans fil: <br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x8s5y6" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/x8s5y6_electrosensibilite-appel-des-scient_news" target="_blank">Electrosensibilité : Appel des scientifiques du...</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/papachou95" target="_blank">papachou95</a></i> <br />
<br />
Voici leur page internet: <a href="http://appel-de-paris.com/">http://appel-de-paris.com/</a>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-81855080711538712202015-05-22T00:22:00.002-07:002015-05-31T13:45:16.152-07:00Un tour de la question en 19 minutesVoici une vidéo extraite du
colloque "Téléphonie mobile, WIFI, WiMax et Santé: <u>état des lieux</u>" tenu
à l'Assemblée Nationale en 2009 sur l'instigation de Noël Mamère et le
syndicat Supap-FSU. Interviennent dans cette vidéo:<br />
<ul>
<li>le docteur Dominique Belpomme, cancérologue, président de l'<a href="http://www.artac.info/" target="_blank">ARTAC</a></li>
<li>Pierre Le Ruz, docteur en physiologie animale</li>
<li>le scientifique suédois Olle Johansson à qui son université a interdit la conclusion d'une étude sur la nocivité des CEM pulsés</li>
<li>le chimiste et toxicologue André Cicolella spécialisé en santé environnementale</li>
<li>Etienne Cendrier, porte-parole de l'ONG Robins des toits</li>
</ul>
Voici la vidéo sur Dailymotion:<br />
<span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT3279_com_zimbra_url"><span class="Object" id="OBJ_PREFIX_DWT144_com_zimbra_url"><a href="http://www.dailymotion.com/video/k7ol48flOYwvM8VwGk?start=904" target="_blank">http://www.dailymotion.com/video/k7ol48flOYwvM8VwGk?start=904</a></span></span> Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-11650676666155122812015-05-19T02:57:00.001-07:002015-12-06T01:48:49.301-08:00Appel international de 205 scientifiques à l'ONU et l'OMSLe lundi 11 mai 2015, un appel supplémentaire vient s'ajouter à <a href="http://www.robindestoits.org/Resolutions-et-appels-de-medecins-ou-d-experts_r27.html" target="_blank">la longue liste de mises en gardes</a> et d'appels de la part de médecins, d'experts, de scientifiques et de chercheurs du monde entier qui sont engagés dans l’étude des effets biologiques et médicaux des champs électromagnétiques. Ces avertissements qui trouvent leur expression dans des appels, des pétitions et des avertissements existent en effet depuis plus de 20 ans !! Cependant une accélération est à noter depuis quelque temps et leurs messages non seulement se font de plus en plus pressants, mais aussi osent dire les choses de plus en plus clairement sans égards pour la frilosité de l'industrie à admettre ces dangers.<br />
<a name='more'></a><br />
Cette fois, il s'agit de plus de 200 scientifiques du monde entier qui ont signé un appel aux Nations Unies, ses états membres et à l'Organisation Mondiale de la Santé pour avertir d'une<br />
<blockquote class="tr_bq">
"<b>technologie qui nous fait du mal et qui devient hors de contrôle</b>".</blockquote>
Leur pétition somme les destinataires de "prendre au sérieux ce problème", puisque depuis la généralisation de ces technologies<br />
<blockquote class="tr_bq">
"<b>les cas de cancer fatal du cerveau chez les plus jeunes a plus que triplé.</b>"</blockquote>
Les signataires français de cet appel sont le docteur Dominique Belpomme, cancérologue à l'université de Paris et le professeur Pierre LeRuz, docteur en physiologie animale (qui en parle dans l'émission "<a href="http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1097749" target="_blank">La tête au carré</a>" sur France Inter)<br />
<br />
Voici la vidéo officielle originale sous-titrée:<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
(si les sous-titres ne s'affichent pas, cliquez sur la petite roue dans la vidéo, en bas à droite</div>
<div style="text-align: center;">
pour sélectionner la langue.)</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/yPyiV7NJIvY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/yPyiV7NJIvY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
Leur appel écrit a été traduit dans toutes les langues des pays signataires. Voici la version officielle française sur le site de leur collectif: <a href="http://emfscientist.org/images/docs/transl/French_EMF_Scientist_Appeal_2015.pdf">http://emfscientist.org/images/docs/transl/French_EMF_Scientist_Appeal_2015.pdf</a><br />
<br />
Quelques citations de cet appel:<br />
<blockquote class="tr_bq">
"Nous sommes des scientifiques engagés dans l’étude des effets biologiques et médicaux des champs électromagnétiques non ionisants (EMF). Sur base de recherches et de publications, nous avons de sérieux soucis concernant les expositions ubiquistes et sans cesse croissantes à des champs électromagnétiques générés par des appareillages électriques ou ‘sans fil’."</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
"De nombreuses publications récentes montrent que les EMF affectent tous les organismes vivants, et ce à des seuils bien inférieurs à ceux de la plupart des recommandations nationales et internationales. Ces effets comprennent:</blockquote>
<ul><ul>
<li>un risque accru de cancer</li>
<li>un stress physiologique</li>
<li>une augmentation des radicaux libres</li>
<li>des dégâts génétiques</li>
<li>des changements structuraux et fonctionnels du système reproducteur</li>
<li>des <b>déficiences de l’apprentissage et de la mémorisation</b></li>
<li>des désordres neurologiques (comportement)</li>
<li>et des impacts négatifs sur le bien-être général des individus."</li>
</ul>
</ul>
<blockquote class="tr_bq">
"Les dommages vont bien au-delà de l’espèce humaine : des preuves évidentes, toujours plus nombreuses, montrent les effets néfastes des ondes sur TOUS les végétaux et les animaux (d’une simple cellule, à l’abeille et aux mammifères)."</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
"Ensemble, d’un commun accord, nous demandons aussi que<br />
1. les enfants et femmes enceintes soient protégé<br />
5. le public soit informé des risques de l’énergie électromagnétique pour la santé, et des moyens permettant de réduire ces risques<br />
8. les médias négligent les relations financières d’experts avec l’industrie quand ils émettent leur avis sur les aspects « santé, sécurité » des techniques électromagnétiques"</blockquote>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-8335009642485570432015-05-18T12:58:00.004-07:002015-05-21T03:39:42.476-07:00Pourquoi les ondes du Wifi sont dangereusesPour bien comprendre la nocivité des ondes Wifi et ne pas tomber dans le panneau du discours officiel qui ne prend en compte que la puissance et la nature thermique du signal, il faut connaître quelques détails sur la <i>nature</i> de ces ondes. Ce n'est pas tant leur puissance qui rend cette technologie incompatible avec le vivant, mais, comme nous allons expliquer, leur association entre hyperfréquences, extrêmement basses fréquences et pulsation de ces fréquences: <br />
<a name='more'></a><h3>
</h3>
<h3>
Petit tour d'horizon des fréquences </h3>
<br />
La pollution par les micro-ondes des technologies sans fil se distingue nettement de la pollution générée par la télévision et la radiodiffusion :<br />
<ul>
<li>les gammes de fréquences ne sont pas les mêmes,</li>
<li>elles sont absorbées différemment par l'organisme</li>
<li>les conditions d’exposition diffèrent également.</li>
</ul>
Les fréquences utilisées depuis longtemps pour la radiodiffusion sont situées dans la gamme des basses fréquences (LF – 30 à 300 KHz), qui ne pose aucun problème pour la santé car ces ondes d’une longueur comprise entre 1 et 10 km n’ont aucune action sur notre corps. La radio FM exploite la gamme des très hautes fréquences (VHF bande II – 87 à 108 MHz), avec des longueurs d’onde voisines de 3 m. Elle n’a vraiment débuté en France qu’avec l’autorisation des radios libres en 1981.<br />
<br />
La gamme des radiofréquences les plus susceptibles d’entrer en interaction avec notre organisme est celle des fréquences ultra hautes, où se situent la plupart des émissions de télévision (UHF bandes IV et V – 470 à 860 MHz), avec des longueurs d’ondes comprises entre 35 et 65 cm.<br />
<br />
Les émissions de téléphonie mobile sont quant à elles situées dans la partie supérieure de cette gamme des fréquences ultra hautes (900 à 3000 MHz). Elles correspondent à des longueurs d’ondes encore plus courtes, comprises entre 10 et 30 cm, qui ont plusieurs inconvénients pour le corps humain :<br />
<ul>
<li>ce sont les plus énergétiques</li>
<li>elles sont plus facilement absorbées par nos cellules</li>
<li>elles peuvent entrer en résonance avec de nombreux composants de notre organisme, du crâne aux molécules d’ADN.</li>
</ul>
<h3>
Les ondes pulsées changent la donne </h3>
<br />
Surtout, si les émissions de la FM et de la télévision sont des ondes continues, celles de la téléphonie mobile sont des ondes <b>pulsées</b> : elles fonctionnent par saccades à l’aide d’impulsions à basse fréquence (1733 Hz, 217 Hz, 8 Hz, 4 Hz et 0,16 Hz) qui introduisent des effets biologiques spécifiques. Elle peuvent interférer avec des ondes continues utilisées par le cerveau, à 4 et 8 Hz par exemple (ondes delta du sommeil lent, ondes thêta du cerveau des enfants et de la première phase du sommeil lent).<br />
<br />
Les extrêmement basses fréquences (3 à 300 Hz) ont été classées en 2002 comme cancérogènes possibles par le Centre international de recherche sur le cancer, qui fait partie de l’OMS. En 2011, ce sont l'ensemble des radiofréquences qui ont été définies par l'OMS comme “cancérogène possible” (2B), à l'instar des vapeurs d'essence et du plomb.<br />
<br />
Il faut savoir que depuis l’origine du vivant, tous les processus biologiques se sont accordés sur <b>les champs électromagnétiques naturels qui sont, eux, <u>linéaires et continus</u></b> (et non pas pulsés).<b> L’emploi d’émissions multi-pulsées et arythmiques est un facteur de toxicité important.</b><br />
<br />
<h3>
Le WIFI</h3>
<br />
Les ondes Wifi utilisent une fréquence élevée: de 2400 MHz jusqu’à 6000 Mhz, autrement dit, elles utilisent des “micro-ondes” pulsées. Les bornes WIFI branchées sur les lignes internet diffusent dans les classes un rayonnement de ces fréquences captées par les tablettes des enfants. <b>Les tablettes, elles aussi, émettent en retour vers la borne sur la même fréquence</b>. Chaque tablette est en fait une mini-borne Wifi. Ainsi, bornes et tablettes participent à générer un brouillard électromagnétique dans l’ambiance de la classe.<br />
<br />
Les fréquences utilisées par le WiFi sont rares dans notre environnement électromagnétique naturel. Et pour rappel: elles sont pulsées, ce qu'on ne trouve pas du tout dans notre environnement électromagnétique naturel. Comme les autres applications de la téléphonie sans fil, <b>le Wifi a été commercialisé sans la moindre étude d’impact sanitaire. </b>Pourtant les signaux d’alerte scientifique se multiplient et rejoignent les plaintes de plus en plus nombreuses des personnes exposées.<br />
<br />
<b>Les scientifiques sont d'accord pour dire que ce n'est pas tant la fréquence, ni la puissance qui est importante, mais le fait que l’hyperfréquence porteuse soit <span style="color: red;">pulsée</span>, ce qui pose le problème sanitaire le plus aigu.</b><br />
<br />
En détail: le signal Wifi se compose de trois composantes: une hyperfréquence porteuse (de 2,4 GHz à 6 GHz) et un signal en extrêmement basse fréquence pour porter l’information digitale qui est sous forme de “paquets” de données qui sont pulsés en saccades. <b>Cette pulsation totalement artificielle n’existe pas dans notre environnement électromagnétique naturel et rend cette technologie incompatible avec le vivant.</b><br />
<br />
Les radiations des installations Wi-Fi passent à travers d’épais murs en béton donc aussi à travers les os du crâne ! Les enfants, les malades, les femmes enceintes et d’autres personnes particulièrement sensibles sont particulièrement en danger. Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-59890262135563831892015-05-18T08:23:00.002-07:002015-05-18T12:42:27.003-07:00Autres inconvénients<h3>
</h3>
Les enfants d'aujourd'hui passent déjà beaucoup de temps devant un écran, que ce soit l'écran du PC, le mini-écran de leurs portables, l'écran de leur tablettes et l'écran de la télévision que ce soit pour regarder des émission, des films ou jouer à la console. On peut alors se demander si c'est une bonne démarche pédagogique que de mettre les élèves devant les écrans de leurs tablettes à longueur de journée.<br />
<br />
Il est intriguant d'apprendre que les grands patrons de la Silicon Valley (Google, Twitter, Yahoo, eBay) et même l'ex-patron d'Apple, Steve Jobs, règlementent de façon stricte l'accès de leurs enfants aux technologies connectées à la maison et inscrivent leurs enfants dans des écoles où l'on introduit l'outil informatique que très tard:<br />
<a name='more'></a><br />
<blockquote class="tr_bq">
"Les salles de classe sont en revanche dotées de tableaux noirs, de
craies et de livres. Selon la direction de l'établissement, <b>les
ordinateurs et les tablettes nuiraient à la créativité et à la
concentration des enfants.</b>" (<a href="http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/ces-patrons-de-la-silicon-valley-qui-interdisent-la-high-tech-a-leurs-enfants_695203.html" target="_blank">francetvinfo</a>)</blockquote>
Dans un <a href="http://www.nytimes.com/2011/10/23/technology/at-waldorf-school-in-silicon-valley-technology-can-wait.html?pagewanted=all&_r=0" target="_blank">article</a> du New York Times de 2010 on apprend plus à propos de ces écoles:<br />
<blockquote class="tr_bq">
"Les outils pédagogiques principaux de cette école sont tout sauf high-tech: papier et crayons, des aiguilles à tricoter, et occasionnellement de la terre. On a beau chercher, mais aucun ordinateur dans les parages. Pas un seul écran. Ils ne sont pas autorisés dans la salle de classe et l'école regarde d'un mauvais oeil leur utilisation à la maison."</blockquote>
Steve Jobs, dont les enfants vont dans ce genre d'écoles, confie au journaliste que ses enfants n'avaient encore jamais utilisé de tablette à la maison.<br />
<br />
On se demande pourquoi ces rois de la high-tech interdisent à leurs enfants ces mêmes technologies qu'ils nous vendent. Connaîtraient-ils les risques que ces appareils impliquent ? Parmi ces risques il y a celui de <b>l’addiction des enfants aux tablettes</b> ainsi que <b>la déconnexion de la réalité</b>. De plus en plus d’articles dans la presse en font état:<br />
<blockquote class="tr_bq">
”Trop de temps passé devant un écran pourrait avoir une influence sur le comportement de l’enfant :<br />
- baisse de l'empathie<br />
- difficulté à communiquer avec les autres<br />
- difficulté à se concentrer…” (<a href="https://www.blogger.com/1.%20Les%20risques%20pour%20leur%20sant%C3%A9%20%EF%83%98%09L%E2%80%99application%20du%20principe%20de%20pr%C3%A9caution%20est%20d%E2%80%99autant%20plus%20importante%20que%20la%20population%20concern%C3%A9e%20est%20celle%20des%20enfants%20et%20que,%20s%E2%80%99il%20existe%20un%20domaine%20consensuel%20chez%20les%20scientifiques%20comme%20chez%20les%20autorit%C3%A9s,%20c%E2%80%99est%20bien%20celui%20qui%20concerne%20la%20sensibilit%C3%A9%20toute%20particuli%C3%A8re%20des%20enfants.%20%EF%83%98%09Le%20cancer%20n%E2%80%99est,%20%C3%A0%20vrai%20dire,%20pas%20la%20seule%20pathologie%20concern%C3%A9e.%20Les%20troubles%20neurologiques,%20tels%20que%20l%E2%80%99autisme,%20ou%20les%20troubles%20divers%20du%20comportement%20et%20de%20l%E2%80%99attention,%20se%20sont%20d%C3%A9velopp%C3%A9es%20de%20fa%C3%A7on%20coh%C3%A9rente%20dans%20le%20temps%20et%20l%E2%80%99espace%20avec%20le%20d%C3%A9ploiement%20des%20technologies%20sans%20fil,%20le%20lien%20entre%20ces%20deux%20ph%C3%A9nom%C3%A8nes%20%C3%A9tant%20mis%20en%20%C3%A9vidence%20par%20des%20travaux%20ind%C3%A9pendants,%20en%20particulier%20ceux%20du%20scientifique%20am%C3%A9ricain%20Georges%20Carlo.%20%EF%83%98%09Les%20cerveaux%20des%20enfants%20sont%20plus%20petits,%20donc%20ils%20sont%20affect%C3%A9s%20beaucoup%20plus%20que%20ne%20le%20sont%20les%20adultes.%20Les%20cerveaux%20des%20enfants%20contiennent%20plus%20d%27eau,%20donc%20les%20ondes%20y%20sont%20conduites%20plus%20vite%20et%20plus%20fort.%20%22Il%20est%20%C3%A0%20noter%20que%20les%20%C3%A9tudes%20r%C3%A9v%C3%A9lant%20que%20les%20enfants%20absorbent%20plus%20de%20radiations%20dans%20le%20cerveau%20implique%20que%20ceux-ci%20soient%20encore%20plus%20susceptibles%20au%20risque%20de%20cancer.%22%20%EF%83%98%09En%20France,%20c%E2%80%99est%20le%20docteur%20Belpomme%20qui%20se%20bat%20pour%20la%20reconnaissance%20de%20la%20nocivit%C3%A9%20de%20ces%20ondes.%20Le%20docteur%20Belpomme%20est%20professeur%20de%20canc%C3%A9rologie%20%C3%A0%20l%27universit%C3%A9%20Paris-Descartes%20%28Paris%20V%29,%20membre%20de%20plusieurs%20soci%C3%A9t%C3%A9s%20savantes%20internationales%20et%20pr%C3%A9sident%20de%20l%E2%80%99ARTAC,%20Association%20pour%20la%20Recherche%20Th%C3%A9rapeutique%20Anti-Canc%C3%A9reuse.%20%EF%81%AE%09Officiellement,%20les%20personnes%20intol%C3%A9rantes%20aux%20champs%20%C3%A9lectromagn%C3%A9tiques,%20les%20%C3%A9lectro%28hyper%29sensibles,%20souffrent,%20selon%20l%E2%80%99OMS,%20d%E2%80%99une%20maladie%20environnementale%20idiopathique.%20Le%20terme%20idiopathique%20signifie%20%E2%80%9Csympt%C3%B4me%20ou%20maladie%20de%20cause%20inconnue%E2%80%9D.%20Or,%20selon%20le%20docteur%20Belpomme,%20l%E2%80%99OMS%20et%20la%20communaut%C3%A9%20m%C3%A9dicale%20devraient%20cesser%20d%E2%80%99utiliser%20le%20terme%20contradictoire%20%C2%AB%20intol%C3%A9rances%20environnementales%20idiopathiques%20%C2%BB%20justement%20parce%20qu%E2%80%99on%20sait%20d%C3%A9sormais%20que%20les%20causes%20et%20d%C3%A9clencheurs%20des%20hypersensibilit%C3%A9s%20environnementales%20sont%E2%80%A6%20environnementales%21%20Autrement%20dit:%20on%20devient%20%C3%A9lectrosensible%20%C3%A0%20force%20d%E2%80%99%C3%AAtre%20expos%C3%A9,%20souvent%20de%20fa%C3%A7on%20passive,%20aux%20ondes%20%C3%A9lectromagn%C3%A9tiques%20du%20type%20Wifi%202.%20Autres%20dangers%20%EF%83%98Un%20autre%20danger%20souvent%20sous-estim%C3%A9%20est%20celui%20de%20l%E2%80%99addiction%20des%20enfants%20aux%20tablettes%20ainsi%20que%20la%20d%C3%A9connexion%20de%20la%20r%C3%A9alit%C3%A9.%20De%20plus%20en%20plus%20d%E2%80%99articles%20dans%20la%20presse%20en%20font%20%C3%A9tat:%20%EF%81%AEhttp://www.journaldesfemmes.com/maman/expert/53889/mon-enfant-est-accro-a-la-tablette-tactile.shtml%20%E2%80%9DTrop%20de%20temps%20pass%C3%A9%20devant%20un%20%C3%A9cran%20pourrait%20avoir%20une%20influence%20sur%20le%20comportement%20de%20l%E2%80%99enfant%20:%20-%20baisse%20de%20l%27empathie%20-%20difficult%C3%A9%20%C3%A0%20communiquer%20avec%20les%20autres%20-%20difficult%C3%A9%20%C3%A0%20se%20concentrer%E2%80%A6%E2%80%9D%20%EF%81%AELe%20p%C3%A9dopsychiatre%20Pierre%20Delion:%20%E2%80%9CLe%20tout%20est%20de%20savoir%20si%20l%E2%80%99enfant%20peut%20s%E2%80%99en%20d%C3%A9tacher%20sans%20col%C3%A8re%20ni%20frustration.%20Sinon%20cela%20montre%20qu%E2%80%99une%20forme%20d%E2%80%99addiction%20est%20d%C3%A9j%C3%A0%20en%20train%20de%20s%E2%80%99installer.%E2%80%9D%20http://www.atlantico.fr/decryptage/ipad-danger-pour-developpement-intellectuel-enfants-pierre-delion-381477.html%20%EF%81%AE%E2%80%9CBien%20que%20la%20plupart%20des%20jeux%20adapt%C3%A9s%20aux%20tablettes%20tactiles%20soient%20%C3%A9ducatifs,%20l%E2%80%99enfant%20risque%20tout%20de%20m%C3%AAme%20de%20perdre%20ses%20rep%C3%A8res%20spatio-temporels%20et%20se%20r%C3%A9fugiera%20dans%20le%20monde%20virtuel.%E2%80%9D%20http://www.tablette-enfant.fr/risques.php%20%EF%81%AE%E2%80%9CAujourd%E2%80%99hui,%20gr%C3%A2ce%20aux%20technologies%20mobiles,%20les%20enfants%20peuvent%20passer%20du%20temps%20devant%20un%20%C3%A9cran%20pratiquement%20partout%20et%20%C3%A0%20toute%20heure.%20Aux%20Etats-Unis,%20l%E2%80%99American%20Academy%20of%20Pediatrics%20%28un%20groupement%20de%20p%C3%A9diatres%29%20recommande%20de%20limiter%20l%E2%80%99acc%C3%A8s%20aux%20%C3%A9crans%20:%20%C2%AB%20Un%20usage%20excessif%20de%20ces%20technologies%20entra%C3%AEne%20de%20l%E2%80%99ob%C3%A9sit%C3%A9,%20des%20mauvais%20r%C3%A9sultats%20scolaires,%20de%20l%E2%80%99agressivit%C3%A9%20et%20un%20manque%20de%20sommeil%20%C2%BB,%20constate%20la%20p%C3%A9diatre%20Marjorie%20Hogan%20dans%20le%20%C2%AB%20Wall%20Street%20Journal%20%C2%BB.%20http://www.topsante.com/maman-et-enfant/enfants/bien-grandir/les-enfants-de-plus-en-plus-accros-aux-tablettes-et-smartphones-48861" target="_blank">Le Journal des Femmes</a>)</blockquote>
Le pédopsychiatre <a href="http://www.atlantico.fr/decryptage/ipad-danger-pour-developpement-intellectuel-enfants-pierre-delion-381477.html" target="_blank">Pierre Delion</a>:<br />
<blockquote class="tr_bq">
“Le
tout est de savoir si l’enfant peut s’en détacher sans colère ni
frustration. Sinon cela montre qu’une forme d’addiction est déjà en
train de s’installer.” </blockquote>
Ou encore: <br />
<blockquote class="tr_bq">
"Bien
que la plupart des jeux adaptés aux tablettes tactiles soient
éducatifs, l’enfant risque tout de même de perdre ses repères
spatio-temporels et se réfugiera dans le monde virtuel.” <a href="http://www.tablette-enfant.fr/risques.php">http://www.tablette-enfant.fr/risques.php</a></blockquote>
L'Académie Américaine de Pédiatrie recommande de limiter l’accès aux écrans:<br />
<blockquote class="tr_bq">
“Aujourd’hui,
grâce aux technologies mobiles, les enfants peuvent passer du temps
devant un écran pratiquement partout et à toute heure. Un usage excessif
de ces technologies entraîne de l’obésité, des mauvais résultats
scolaires, de l’agressivité et un manque de sommeil », constate la
pédiatre Marjorie Hogan dans le <i>Wall Street Journal</i>" (dans <a href="http://www.topsante.com/maman-et-enfant/enfants/bien-grandir/les-enfants-de-plus-en-plus-accros-aux-tablettes-et-smartphones-48861" target="_blank">cet article</a>)</blockquote>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-25852860461087349312015-05-18T01:49:00.000-07:002015-05-18T12:46:46.772-07:00Quels sont les risques, notamment pour les enfants ?(Pour l'instant cet article est une ébauche et se verra enrichi au fur et à mesure avec des informations supplémentaires et des liens) <br />
<ul>
<li>L’application du principe de précaution est d’autant plus importante que la population concernée est celle des enfants et que,<b> s’il existe un domaine consensuel chez les scientifiques comme chez les autorités, c’est bien celui qui concerne la sensibilité toute particulière des enfants.</b><a name='more'></a></li>
<li>Le cancer n’est, à vrai dire, pas la seule pathologie concernée. Le discours officiel se focalise beaucoup sur le cancer, ce qui est très commode puisqu'il s'agit d'une maladie multi-factorielle qui met du temps à se manifester ce qui trouble l'identification de l'origine de l'affection. Par contre les chercheurs trouvent de plus en plus d'autres problèmes pour la santé qui interviennent aussi plus rapidement tels que</li>
<ul>
<li>les troubles neurologiques</li>
<li>l’autisme, ou </li>
<li>les troubles divers du comportement et de l’attention</li>
</ul>
<li>Ces troubles se développent de façon cohérente dans le temps et l’espace avec le déploiement des technologies sans fil. Le lien entre ces deux phénomènes étant mis en évidence par des travaux indépendants, en particulier ceux du scientifique américain Georges Carlo qui en octobre 1999 décide d'écrire une lettre aux opérateurs pour exprimer ses inquiétudes et qui depuis n'arrête pas de se battre contre le Wifi à l'école aux Etats-Unis.</li>
<li>Les cerveaux des enfants sont plus petits, donc ils sont affectés beaucoup plus que ne le sont les adultes. Les cerveaux des enfants contiennent plus d'eau, donc les ondes y sont conduites plus vite et plus fort. "Il est à noter que les études révélant que les enfants absorbent plus de radiations dans le cerveau implique que ceux-ci soient encore plus susceptibles au risque de cancer."</li>
<li>En France, c’est le docteur Belpomme qui se bat pour la reconnaissance de la nocivité de ces ondes. Le docteur Belpomme est professeur de cancérologie à l'université Paris-Descartes (Paris V), membre de plusieurs sociétés savantes internationales et président de l’ARTAC, Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse.</li>
<ul>
<li>Officiellement, les personnes intolérantes aux champs électromagnétiques, les électro(hyper)sensibles, souffrent, selon l’OMS, d’une maladie environnementale idiopathique. Le terme idiopathique signifie “symptôme ou maladie de cause inconnue”. Or, selon le docteur Belpomme, l’OMS et la communauté médicale devraient cesser d’utiliser le terme contradictoire « intolérances environnementales idiopathiques » justement parce qu’on sait désormais que les causes et déclencheurs des hypersensibilités environnementales sont… environnementales! Autrement dit: <b>on devient électrosensible à force d’être exposé, souvent de façon passive, aux ondes électromagnétiques du type Wifi</b>.</li>
</ul>
</ul>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4052120927346442617.post-15201412861337343862015-05-18T01:25:00.002-07:002015-05-31T13:46:05.009-07:00La législation française et européenneVoici les textes de loi sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour faire valoir nos demandes:<br />
<h3>
Mars 2013: Amendement au texte de loi sur la Réfondation de l’école:</h3>
Dans l'amendement n°163 du 5 mars 2013 au texte de loi pour la refondation de l'école on insère l'alinéa suivant:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« Ce service public (l’école numérique) doit se mettre en place dans les établissements grâce à une infrastructure qui favorise l’utilisation de connexions de données filaires. En effet, le principe de précaution doit pousser l’État et les collectivités territoriales à protéger les enfants, notamment les plus jeunes, de l’influence des ondes. »<br />
<a name='more'></a></blockquote>
Ce même texte poursuit en disant:<br />
<blockquote class="tr_bq">
« Les enfants évoluent quotidiennement dans un bain électromagnétique. Les ondes viennent de multiples origines comme la radio, la télévision, ou encore les appareils électroménagers. Parmi celles-ci on trouve aussi d’autres ondes dont la spécificité est leur alliance entre hautes et extrêmement basses fréquences : les ondes rayonnées par les technologies sans fil.<br />
Depuis une dizaine d’années, de nombreuses études ont été réalisées pour évaluer les effets des ondes électromagnétiques. Un nombre croissant d’experts s’accorde désormais sur les dangers pour la santé induits par une exposition aux champs électromagnétiques issus des technologies sans fils même si le débat scientifique n’est pas tranché. Cependant, cette incertitude scientifique doit appeler à la prudence notamment lorsqu’il s’agit des enfants avec lesquels il est essentiel d’appliquer le principe de précaution. »</blockquote>
<br />
Voici l’article complet:<a href="http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/0767/163.asp" target="_blank"> http://www.assemblee-nationale.fr/14/amendements/0767/163.asp</a><br />
<br />
<h3>
En 2004 la Constitution française s’enrichit du Principe de Précaution:</h3>
Dans sa <a href="http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/charte-de-l-environnement-de-2004.5078.html" target="_blank">charte de l’environnement</a> de 2004, le Conseil Constitutionnel entérine le principe de précaution dans la constitution française:<br />
<blockquote class="tr_bq">
"Article 1er: chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé."</blockquote>
<blockquote class="tr_bq">
"Article 5 : Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage."</blockquote>
Par un arrêt du 19/07/2010, le Conseil d’Etat confirme que le principe constitutionnel de précaution s’applique également aux hyperfréquences pulsées (les fréquences utilisées par la téléphonie mobile et le Wifi).<br />
<br />
<h3>
Loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement</h3>
Cette loi comporte une section sur la protection des enfants:<br />
<blockquote class="tr_bq">
“Art. L. 5231-4. - La distribution à titre onéreux ou gratuit d'objets contenant un équipement radioélectrique dont l'usage est spécifiquement dédié aux enfants de moins de six ans peut être interdite par arrêté du ministre chargé de la santé, afin de limiter l'exposition excessive des enfants.” </blockquote>
<span style="color: red;">On est bien sûr en droit de se demander pourquoi cette interdiction s’applique aux enfants jusqu’à 5 ans? Est-ce que le danger que représentent ses appareils sans fil s’arrête net à partir de 6 ans ?</span><br />
<h3>
<a href="http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0468.asp" target="_blank">La loi Abeille</a> relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques, votée le 29 janvier 2015</h3>
Dans son article 7, cette loi interdit l’utilisation du wifi dans les crèches et les garderies, mais pas dans les écoles comme le prévoyait une version précédente.<br />
<blockquote class="tr_bq">
« L’installation d’un équipement terminal fixe équipé d’un accès à Internet sans fil est interdite dans les espaces dédiés à l’accueil, au repos et aux activités des enfants de moins de trois ans »</blockquote>
La loi oblige les écoles primaires a désactiver la borne Wifi lorsqu’elle n’est pas utilisée:<br />
<blockquote class="tr_bq">
“Dans les classes des écoles primaires, les accès sans fil des équipements mentionnés à l’article 184 de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement installés après la publication de la présente loi sont désactivés lorsqu’ils ne sont pas utilisés pour les activités numériques pédagogiques.”</blockquote>
<span style="color: #660000;"><span style="color: #cc0000;">Là encore, on est en droit de se demander ce qui différencie fondamentalement un enfant de CM2 et de 6e ou de 5e. Les enfants sont toujours en pleine croissance, d’autant plus qu’au collège les enfants entrent dans la puberté</span>.</span><br />
<br />
<h3>
La Commission Européenne <a href="http://assembly.coe.int/ASP/NewsManager/FMB_NewsManagerView.asp?ID=6686&L=1" target="_blank">en 2001</a>:</h3>
<blockquote class="tr_bq">
“Selon les parlementaires, il faudrait « privilégier pour les enfants en général et plus particulièrement dans les écoles et salles de classe des systèmes d’accès à l’internet par connexion filaire et de réglementer de façon stricte l’utilisation du portable par les élèves dans l’enceinte de l’école », tout en mettant en place des campagnes d’information et de sensibilisation aux risques d’effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l’environnement et la santé humaine, en particulier « à destination des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer ».”</blockquote>
<br />Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/00245507703515960161noreply@blogger.com0